Les pouvoirs de la parole - cours

« PHILOSOPHIE 1 PRESENTATION : Philosophie : « philo » vient de « philia » qui s'ignifie « amitié » en grec ; « philo » correspond à aimer, désirer, manquer.

/ « sophie » veut dire « sagesse ». Philosophie : – théorique (connaissances) : savoir, sciences, cultures. – Moral, pratique, acte : qualité morales (prudence, honnêteté, bienveillance, humilité, modération, sérénité …) → quête du bonheur. Philosopher, c'est non pas posséder mais rechercher la sagesse, c'est être conscient de ne jamais être assez savant ni assez bon moralement.

C'est pourquoi la qualité première de l'esprit philosophe est la curiosité, le désir de comprendre ; d'où le doute et le questionnement en philosophie. Les pouvoirs de la parole Introduction : Définition : – Langage = tout système de signes, signaux ou symboles permettant l'expression ou la communication (intentionnelle ou pas). – Langue = système de signes (mots) et de codes institués donc conventionnelles donc relatifs à une communauté particulière et à une culture particulière.

La langue peut être verbale (parole), graphique (écriture), gestuelle (langue des signes), sifflée et transmises par des langues ou des textes anciens. – Parole = production verbale individuelle.

→ parler = exprimer sa pensée au moyen d'une langue que chacun apprend et comprend.

/ pensée = (au sens large) : sentiments, émotions, mémoire, jugements, (idées) rationnels, désirs, volonté...

; (au sens restreint) : raison → faculté de fonder des connaissances → réflexion. Le langage chez l'homme n'est pas une fonction d'ordre biologique ou innée mais une faculté qui requiert un apprentissage et qui se cultive par l'éducation. Le langage suppose chez l'homme la raison de savoir la faculté de comprendre et d'avoir du sens puisque parler c'est signifier quelque chose. → LOGOS = discours rationnel (science) : parole + raison ≠ PHONE : voix → son Contrairement au discours écrit qui introduit une distance entre soi et le lecteur et qui peut être corriger, la parole nous met directement en présence de l'autre et se vit sur le mode de l'immédiat. Impossible de redire ce qu'on a déjà dit, impossible de jeter nos paroles au brouillon.

Parler, c'est prendre le risque de mal parler voir de ne pas parvenir à parler.

Parler, c'est s'exposer aux jugements de ceux qui écoutent.

Écouter : « auscultare » : examiner attentivement.

Dès lors, parler d'un pouvoir de la parole semble paradoxal puisque le pouvoir est à l'évidence du côté de celui qui écoute tandis que celui qui parle peut se sentir vulnérable, fragile, mal à l'aise... → PARADOXE : « para » = à côté, contre ; « doxa » = opinion commune Problématique : On oppose généralement la parole et les actes et on attribut aux actes le. »