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Les Guêpes de ARISTOPHANE (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« Cette comédie s'inscrit dans la vaste campagne qu'Aristophane entreprit de mener contre la pourriture du régimepolitique de l'époque.

« Il faut, disait-il, soumettre Athènes à un lavage de cerveau pour la guérir de Cléon.

»Un démagogue, dans l'Antiquité grecque, était un chef du parti populaire ; ce n'est que plus tard que le terme prit lesens péjoratif qu'on lui connaît. Dans cette comédie, Aristophane s'en prend aux citoyens-juges, ainsi qu'au démagogue Cléon, coupable selon luid'avoir livré la justice à des incapables, attirés uniquement par l'argent. Le pouvoir des jugesPour bien comprendre le propos de cette satire politique, il faut savoir qui était Cléon, puisqueles deux personnages principaux, le père et le fils, l'« ancien » et le « moderne », s'appellent Philocléon etBdélycléon (l'admirateur et l'ennemi de Cléon).

Cet homme politique, successeur de Périclès, avait décidéd'augmenter l'indemnité journalière des juges.

Rappelons que l'une des réformes démocratiques du fameux Périclèsconsista à ouvrir les portes de l'État à tous les citoyens, une mesure qui eut pour conséquence, dans le domainedes tribunaux, d'attirer de nombreux citoyens pour qui la justice devint une raison de vivre et une bonne affaire.Philocléon, juge lui-même, fier de sa charge, est persuadé que sa fonction lui a aussi procuré respectabilité etautorité ; Bdélycléon, quant à lui, prétend qu'il ne suffit pas d' être investi de la fonction de juge pour mériter laconsidération, et il reproche à son père et à ses collègues d'être les jouets des démagogues, c'est-à-dire de Cléon ;les honoraires des juges, même augmentés de quelques oboles, n'ont pour seul but que de cacher au peuple lesdépenses auxquelles se livrent Cléon et ses semblables, au détriment de la République. La farce de la justiceSéquestré par son fils, Philocléon essaye bien de s'évader, une fois par la cheminée (« Je suis de la fumée et je sors»), une autre fois par le toit, mais sans succès.

C'est alors qu'intervient le choeur, constitué de vieillards déguisésen guêpes, venus chez Philocléon, leur collègue, voir pourquoi il ne s'est pas rendu au tribunal.

Ils réussissent à lefaire sortir par une fenêtre, mais sont interrompus dans leur besogne par Bdélycléon, qui décide d'instituer une sortede tribunal, évidemment parodique, le jury — constitué par les « guêpes » — ayant à traiter du pouvoir des juges.Le vieux Philocléon doit reconnaître sa défaite ; mais comme Aristophane n'a jamais défendu exclusivement unecause contrb une autre, un groupe social contre un autre, il fait se réconcilier le fils et le père, à qui il est proposéde rendre la justice chez lui.

Philocléon accepte et, au contact des jeunes, il se guérit de ses manies judiciaires.. »

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