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Lecture linéaire - Lettre 109 (lettres persanes) Montesquieu

Publié le 07/02/2022

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« Lettres Persanes (LL) – Lettre 109 Ce roman épistolaire a été écrit par Montesquieu en 1721, Les lettres persanes reportent les aventures et réflexions de deux persans lors de leur voyage en Europe, qui partagent leurs impressions dans une correspondance avec leurs proches.

Ce voyage se déroule pendant la fin du règne de Louis XIV.

Les lettres abordent des thèmes variés dans des styles divers.

Derrière ces échanges se cache une critique audacieuse des mœurs occidentales, de la religion et de la monarchie de droit divin qui annonce le début du courant des Lumières.

Dans la lettre 109, Rica décrit la superficialité de certains débats, voire l’absurdité de l’importance des détails.

Comment Montesquieu critique-t-il les mœurs européennes ? Nous verrons dans un premier temps l’influence de l’Université de Paris puis nous aborderons la critique de conflits européens.

Cette lettre commence par l’introduction du sujet de sa critique avec le nom propre « Université de Paris ».

A la suite, ce groupe nominal est personnifié à deux reprises afin de rendre l’université vivante et de la mettre dans une position importante « L’université de Paris est la filles ainée [...] aussi rêve-t-elle ».

De plus, le complément d’objet indirect « la fille ainée des rois français », montre bien le rayonnement national de cette institution.

Montesquieu, par le biais de la lettre de Rica, cherche à montrer l’importance et la supériorité de l’université notamment dû à son ancienneté.

Il appuie cette idée, tout d’abord, par l’adjectif qualificatif épithète « ainée » : « L’université de Paris est la fille ainée » ; puis par la marque de superlatif avec l’adverbe « très » devant cet adjectif afin de renforcer et d’insister sur l’ancienneté : « la fille ainée […] et très ainée ».

La conjonction de coordination « car », à la suite, permet d’introduire une explication, une preuve à cette ancienneté.

Par ailleurs l’adverbe de quantité supérieur « plus » renforce encore une fois cette ancienneté : « car elle a plus de neuf cents ans ».

Puis l’adverbe « aussi » permet d’ajouter une autre information sur l’université de Paris.

Cette information supplémentaire continue de personnifier cette institution notamment par l’utilisation d’un verbe qui la représente sous les traits d’une personnes « aussi rêve-t-elle quelquefois ».

A la suite, Rica se met en position d’énonciateur avec le verbe au passé composé ancré dans une situation d’énonciation mais aussi par l’utilisation du pronom personnel indéfini « on » : « On m’a conté ».

Le complément d’objet indirect « m’» montre bien que c’est Rica qui nous expose les faits.

La phrase continue avec une proposition subordonnée complétive « qu’elle eut […] un grand démêlé avec quelques docteurs ».

Le pronom personnel « elle » dans cette proposition qui se rapporte à l’université de Paris désigne néanmoins tous les professionnels de cette académie. En effet, ici, se sont les spécialistes qui se querellent.

Par ailleurs, la double répétition de l’adjectif indéfini « quelque » : « il y a quelque temps […] quelques docteurs » ; montre bien la discorde sans importance, sans intérêt.

L’origine de ce débat est alors énoncée par une proposition subordonnée complétive « à l’occasion de la lettre Q , qu’elle voulait que l’on prononçât comme un K ».

Le verbe conjugué au passé-simple « on prononçât » comme celui à la suite « s’échauffa » a pour valeur d’action au premier plan.

Alors ce débat, périphrasé par le nom « dispute », prend une tout autre tournure, elle est mise en avant.

Par ailleurs l’excessivité de la situation est relatée par l’adverbe de quantité « si » : « la dispute s’échauffa si fort ».

De plus, l’utilisation du verbe « falloir » résonne comme une obligation : « il fallut. »

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