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Le « triangle » dramatique (plan)

Publié le 15/05/2020

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« Le « triangle » dramatique (plan). Introduction « L'écho de la salle se perçoit sur la scène.

»Par cette phrase et le mouvement de tout son texte, Salacrou semble faire du théâtre un dialogue entre l'auteur etle public.

Ne doit-on pas parler plutôt du « triangle s: auteur-public-acteur? Développement I.

— L'auteur.1) S'adresse à une assemblée (songeons à Harpagon, à l'Annoncier de Claudel, etc.).2) Pour lui apporter :— un poème ingénieux qui par des leçons agréables reprend les défauts des hommes (Molière) ;— l'amour et le respect de la vérité, ce qui n'est pas recherche de la laideur (Guitry) ;— une occasion de se passionner par le grand et par le vrai (Hugo) ;— des raisons de croire, d'espérer et de s'épanouir (Copeau).3) Ainsi, par le théâtre improprement appelé art « d'illusion » (Camus), tendre vers le vrai non pour le faire voir maispour le révéler, pour le faire sentir et non le comprendre (thèse de Giraudoux et de Lorca). II.

— Le public, interlocuteur de l'auteur. — monstre ou sage tribunal aux mille têtes (Ben Johnson); -- qui doit y trouver également place, quelle que soit son origine sociale (le théâtre dans l'Antiquité) ; -- qui doit y être préparé : « Le théâtre, c'est comme la messe • pour en bien sentir les effets, il faut y venir sou-vent » kAlain) ; qui doit méditer la parole de Lorca : « Un peuple qui n'aide pas, ne favorise pas son théâtre, est moribond, s'iln'est déjà mort.

» Ill.

— L'acteur et le metteur en scène. ou plus exactement l'interprète (acteur ou comédien) avec ou sans masque, poupée ou marionnette, maissurtout pas robot électronique;« athlète affectif » (Barraut), — non pas un « coureur de cachets » mais plutôt un grand-prêtre qui officie (tel Mounet-Sully), un homme qui sertson art (Jouvet) ; et toujours un artiste complet : physique, diction, intelligence et sensibilité, pudeur et enthousiasme,emportement et maîtrise de soi ;animé, dirigé, organisé en équipe avec ses camarades, grâce au metteur en scène, meneur de jeu du MoyenAge, qui doit avant tout s'effacer au service du texte et dans le respect de la pensée de l'auteur ; pour le meilleur rendement des interprètes dont il n'est qu'un grand frère aux cent yeux. Conclusion « Il faut dans sa participation qu'il (le comédien) reste en surface, c'est là qu'il a le plus de chances, de facilitéspour peser sur l'âme et sur l'esprit du spectateur.

» Ce conseil de Louis Jouvet définit admirablement le rôle de l'acteur qui doit être le vrai trait d'union entre l'auteur etle public, à qui il est également indispensable.. »

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