Le jeu du miroir et du regard dans Huis clos (1944) de SARTRE
Publié le 23/09/2021
                             
                        
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jeu  du miroir 
et  du  regard 
Le  miroir  occupe  une place  essentielle  dans Huis clos.
Voilà  qui peut  de prime  abord étonner  puisque  la chambre 
dans  laquelle  sont enfermés  les trois  damnés  ne comporte 
précisément  aucun miroir.
                                                            
                                                                                 À quoi  d'ailleurs  leur servirait-il? 
Par  définition,  les objets  de la vie  cou�.Rb5  n'ont plus lieu 
d'être,  en enfer.
                                                            
                                                                                
Les  personnages  de la pièce  parlent  pourtant  constam
ment  des miroirs,  comme  s'ils étaient  obsédés  par la né
cessité  de se regarder  dans une glace.
                                                            
                                                                                 Ce miroir  peut être 
l'ob jet  matériel  lui-même  ou ce qui  peut  le remplacer : le 
regard  de l'autre.
                                                            
                                                                                 Mais le résultat  demeure  identique.
                                                            
                                                                                
Chacun cherche  à se  voir.
                                                            
                                                                                
Par  ce biais,  Sartre  aborde  le thème  de l'être  et du  pa
raître,  et il en  analyse  les conséquences  sur le plan  des re
lations  amoureuses.
                                                            
                                                                                
L'OBSESSION  DU MIROIR 
Avant  de s'interroger  sur  la signification  du miroir,  il 
convient  toutefois  d'en mesurer  l'ampleur.
                                                            
                                                                                 Celle-ci est ren
due  de deux  façons  : négativement,  quand les person
nages  déplorent  de ne  pas  en disposer  ; et  positivement, 
lorsqu'ils  tentent de s'apercevoir  dans les yeux  de l'autre.
                                                            
                                                                                
L'insupportable  absence 
de  miroir 
Chacun  des personnages  ressent douloureusement  l'ab
sence  de tout  miroir.
                                                            
                                                                                 Garein  trouve  «assommant»  qu'ils 
aient  « ôté  tout  ce qui  pouvait  ressembler  à une  glace  » 
(p.
                                                            
                                                                                 24-25).
                                                            
                                                                                 De son  vivant,  Estelle  multipliait  les glaces  dans 
sa  maison.
                                                            
                                                                                 « Quand  je parlais,  je m'arrangeais  pour qu'il y 
en  ait une  où je puisse  me regarder.
                                                            
                                                                                 Je parlais,  je me 
voyais  parler.
                                                            
                                                                                Je me  voyais  comme  les gens  me voyaient, 
36.
                                                                                            »
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