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Le bas clergéL'inégalité dans l'Eglise.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Le bas clergé L'inégalité dans l'Eglise Dans l'ancienne France, seule la religion fait l'unité de l'ordre clérical, car, en fait, les gens d'Eglise se divisent en deux classes bien distinctes: le haut clergé, représenté par les évêques, les archevê­ ques, les cardinaux, les abbés et la plu­ part des chanoines, se recrute dans la noblesse; le bas clergé, qui rassemble les curés, les vicaires, les «habitués», prê­ tres sans titre et attachés à la paroisse, les diacres et les sous-diacres, relève du tiers état.

A la veille de la Révolution, on trouve dans le royaume environ 60000 curés, vicaires et «habitués».

De quoi vivent­ ils? d'un impôt, la dîme, qui représente la dixième partie du produit des récol­ tes; c'est la part du curé, dite «portion congrue», sorte de pension.

Elle est par­ fois bien insuffisante selon les provinces et les paroisses.

Dans les plus riches d'entre elles, les gains et bénéfices occa­ sionnels, le «casuel», permettent aux ecclésiastiques de connaître l'aisance.

Pendant les années 1780-1785, les con­ gruistes disposent de 750 livres, et de 300 s'ils ne sont que vicaires.

Pour ces derniers, et surtout les prêtres sans char­ ge et sans casuel, c'est un état voisin de la misère.

Pourtant, quelle que soit leur charge, tous les membres du bas clergé ont fait des études supérieures au séminaire.

Au sein d'une population souvent analpha­ bète, eux seuls sont capables de lire, de s'informer, de réfléchir.

Pour eux, issus de la petite et moyenne bourgeoisie, à Ancien Régime peine au-dessus des paysans et artisans, la carrière religieuse est une promotion sociale à laquelle ils tiennent.

Pourtant, on les relègue au second plan; leur voix n'est jamais entendue du haut clergé dont le dédain les humilie.

Vers le milieu du xvm• siècle, l'irritation gran­ dissante du bas clergé le pousse aux revendications: il réclame le droit à une représentation équitable dans les assem­ blées diocésaines, une part dans les déci­ sions du clergé de France.

En 1789, pendant la préparation des états généraux, les vœux des paroisses se confondent tout naturellement, dans les «cahiers de doléances», avec ceux des corporations.

En juin et juillet 1789, la première Assemblée nationale verra la plupart des curés soutenir de leur vote les députés du tiers état et contribuer ainsi à son triomphe. 2 / 2. »

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