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Le Baron perché de Italo CALVINO (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« Paru en 1957, ce roman appartient à une trilogie.

Il vient après Le Vicomte pourfendu (1952), et précède LeChevalier inexistant (1959).

Dans la préface destinée aux trois ouvrages, Calvino écrivait : « Je rassemble en cevolume trois histoires que j'ai écrites dans la décennie 1950-1960 et qui ont en commun le fait d'êtreinvraisemblables et de se dérouler en des époques lointaines et en des pays imaginaires.

» Côme Laverse du Rondeau, héritier du nom, choisit de passer sa vie dans les arbres. ContexteSecond roman de la trilogie Nos Ancêtres, laquelle comprend le Chevalier inexistant (1959) et le Vicomte pourfendu(1952), le Baron perché consacrera Italo Calvino en Italie et dans le monde entier.

A travers ce roman à l'intriguefantaisiste, Calvino exprime son profond humanisme en évoquant la richesse de l'esprit des Lumières.

Même s'ilreconnaît les thèses utopistes des philosophes du XVIIIe siècle, il montre son admiration devant ce foisonnementd'idées motivées par la recherche du bonheur social.

Evoquant sa propre conception du monde, il démontre lanécessité de prendre du recul par rapport aux événements afin de garder objectivité et justesse d'esprit.

Il illustrecette idée à travers son jeune héros qui a choisi de vivre dans un arbre afin de mieux pouvoir observer le monde. Principaux personnages- Côme Laverse du Rondeau, un enfant surnommé "le Baron Perché", qui décide un jour de monter dans un arbre etde ne plus jamais en redescendre ;- Son frère, témoin de cette histoire. RésuméCôme, pour éviter d'obéir à un ordre de son père, décide un jour de monter dans un arbre et de plus jamais toucherle sol.

Il apprendra à se déplacer d'arbre en arbre.

Il tombera amoureux de Violette, impétueuse et aristocratique,touchée par son originalité et sa recherche d'absolu.

On apprendra son intérêt pour la botanique, son amitié avec lebandit Jean-des-Bruyères, amateur des romans anglais du XVIIIe siècle, son intérêt pour le mouvement maçoniqueet surtout sa rencontre avec les encyclopédistes (Rousseau, Voltaire) et sa fascination pour le mouvement desLumières.

Le Baron participera ensuite à l'épopée bonapartiste, avant de se retirer, vieillissant, dans la solitude, pourdisparaître un jour, emporté par une montgolfière. Des années entières dans les arbresEn 1767, Côme, douze ans, ayant refusé de manger des escargots à la table familiale, s'installe dans les arbres.

LeBaron, son père, l'Abbé Fauchelafleur, son précepteur, l'ingénieur Carrega, son oncle, son frère, Blaise, le narrateur,tentent de l'en faire descendre.

En vain...

« Un gentilhomme est un gentilhomme, monsieur mon père, aussi bien ausommet des arbres que sur terre.

» Au fil des ans, cet excentrique, nullement misanthrope, se forge un mode de viefort acceptable.

Il s'attire la sympathie des villageois en leur signalant les feux de forêts et les loups, se livre à deslectures encyclopédiques, écrit un projet de constitution, poursuit une aventure galante avec une amie d'enfance,la marquise Violette, assiste à l'enlèvement de son oncle par les barbaresques, reçoit la visite de Napoléon.

Asoixante-cinq ans, moribond, Côme refuse de quitter sa situation dominante, malgré les supplications de Blaise et,s'accrochant à la corde d'une montgolfière anglaise qui passait au-dessus de son logis, disparaît en mer. Une fable brillante et cocasseC'est le livre qui donne à Calvino, jusqu'alors auteur de nouvelles néoréalistes et d'histoires de partisans puiséesdans ses souvenirs de résistants, le goût du roman.

Les années 50, lourdes des tensions de la guerre froide et de lacrise de la gauche européenne à laquelle appartient Calvino, lui inspirent cette fable ou ce conte philosophiqueburlesque, qui masque une réflexion sur la participation de l'homme à l'histoire et sur la place de l'intellectuel dans lasociété.

Le militant que fut Calvino se reconnaît une certaine parenté avec son héros : « Il se passait avec cepersonnage quelque chose d'insolite, : je le prenais au sérieux, j'y croyais, je m'identifiais à lui.

» L'écrivain met dansce court chef-d'oeuvre ses nostalgies, ses doutes et quelquqs-unes de ses certitudes, à savoir « qu'être vraimentavec les autres consiste à imposer obstinément aux autres et à soi-même cette singularité incommode et cettesolitude de chaque heure qui est la vocation du poète, de l'explorateur, du révolutionnaire.

». »

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