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La loi Falloux et l'enseignementLes coudées franches pour l'Eglise.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La loi Falloux et l'enseignement Les coudées franches pour l'Eglise 15 mars 1850 «Qui donc défend l'ordre et la propreté dans les campagnes? Est-ce l'institu­ teur? Non, c'est le curé!» s'écriait Mon­ talembert défendant le projet de loi de son ami Falloux devant l'Assemblée lé­ gislative .

La loi fut votée le 15 mars 1850 .

L'Eglise obtenait non seulement la liberté de l'enseignement secondaire, qu'elle réclamait depuis 1815, mais la participation au contrôle de l'enseigne­ ment public.

Sous l'Empire, les ensei­ gnements secondaire et supérieur étaient devenus un service public.

L'Université en avait le monopole, ne laissant à l 'Eglise que l'enseignement primaire.

Depuis lors, celle- ci essayait de repren ­ dre la place exclusive qu'elle avait eue avant 1789.

Louis XVIII conserva le monopole napoléonien.

Cependant, l'Eglise le contrôla officieusement.

Le premier ministre de l'Instruction publique fut Mgr Frayssinous.

Mais, après 1830, ce ministère passa à de grands universitaires (Guizot, Ville­ main).

Guizot créa, par la loi de 1833, un enseignement primaire public, gratuit pour les indigents.

Ainsi coexistaient un enseignement primaire d'Etat et un enseignement primaire libre.

Sous la n• République, les élections législatives de 1849 donnèrent une majorité de catholi ­ ques modérés.

Ces députés voulurent renforcer l'action du clergé dans le domaine de l'enseignement.

C'est ainsi qu'ils votèrent la loi Falloux.

Le monopole napoléonien disparaissait.

Les établissements secondaires -c'est là l'essentiel de la réforme -pouvaient être désormais librement ouverts, à la seule condition que leurs directeurs fus ­ sent bacheliers.

Mais les ecclésiastiques , nommés par les évêques, étaient dispen­ sés de cette obligation .

Cette liberté allait naturellement favoriser la mul­ tiplication des écoles confessionnelles.

Cependant, l'Etat conservait un certain contrôle.

Les examens étaient passés, en effet, devant des jurys universitaires.

En ce qui concerne l'enseignement primaire d'Etat, les instituteurs, redoutés par le législateur {«. »

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