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La liberté (résumé de la notion)

Publié le 14/04/2025

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« LA LIBERTE Etymologie : « Liber » (=libre) + « tas » (=état, condition)  Etat libre = état de l’Homme libre Définitions : Liberté = absence de contrainte / état du sujet qui n’est pas soumis à une contrainte externe (sens général) / droit du citoyen à agir conformément à sa volonté dans la limite des lois de l’Etat (sens politique).

Liée à l’idée d’indépendance et d’autonomie. Libre arbitre = pouvoir qu’ont les Hommes de choisir entre A et B S’oppose à : - L’esclavage et à la servitude La nécessité et au déterminisme = tous nos choix sont en réalité déterminés par des causes (j’obéis a cet ordre sans avoir l’impression de faire un choix, mais parce que mon éducation m’a ainsi façonnée) Problématisation : - Sommes-nous d’autant plus heureux que nous sommes plus libres ? (Bonheur) Obéir à l’Etat, est-ce renoncer à sa liberté ? (état + devoir) Le travail est-il pour l’Homme un obstacle à la liberté ? (travail) Rousseau (du contrat social) La liberté est un droit naturel que personne ne devrait pouvoir nous enlever. Nous naissons dotés d’une sorte de liberté qui nous vient spontanément. L’Homme vit selon ses instincts et n’est soumis à aucune règle, sauf celles imposées par la nature.

(nature) Si nous perdons cette liberté, c’est souvent à cause d’une certaine forme de domination ou d’une perte de contrôle.

Lorsqu’un individu entre dans la société par le biais du contrat social, il abandonne sa liberté naturelle en échange d’une liberté civile, qui est encadrée par des lois mais garantie par l’État. C’est pourquoi Rousseau s’oppose à toute forme de soumission, sauf celle qui suit la volonté générale, dans le cadre du contrat social (l’état). Le contrat social est un pacte dans lequel chaque individu abandonne son indépendance totale au profit d’une communauté qui garantit la liberté et l’égalité de tous.

En entrant dans le contrat social, l’Homme gagne en liberté morale : il devient un être rationnel et capable de suivre des principes justes plutôt que de céder à ses instincts. Rousseau défend l’idée paradoxale selon laquelle l’obéissance aux lois librement consenties n’est pas une contrainte, mais une expression de la liberté collective. « L’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté.

» Cela signifie que les citoyens ne sont pas soumis à une autorité extérieure mais à des règles qu’ils ont eux-mêmes établies.

« renoncer à sa liberté, c’est renoncer à sa qualité d’Homme » Descartes (méditations métaphysiques) 2 degrès de liberté : - - La liberté d’indifférence est la solution dans laquelle on fait un choix sans réfléchir aux conséquences, juste parce qu’on en a la possibilité.

Selon lui, si on finit par choisir au hasard, on n’est pas libre. La liberté éclairée : réfléchie et basée sur la raison.

Elle ne consiste pas à faire ce que nous préférons mais à agir selon notre raison.

C’est donc la liberté éclairée qui mène à la vertu. Distinction entre la « puissance de connaître », (entendement) et la « puissance d’élire » (volonté, libre arbitre).

Notre libre arbitre « consiste seulement en ce que nous pouvons faire une chose, ou ne la pas faire » sans « qu’aucune force extérieure nous y contraigne ».

(Conscience) « le libre arbitre est de soi la chose la plus noble qui puisse être en nous, d’autant qu’il nous rend en quelque façon pareils à Dieu » (religion) Spinoza (l’Ethique) Le libre arbitre est illusoire.

Il croit en la théorie du déterminisme : nos actions seraient causées par des éléments extérieurs (biologiques, géographiques, sociaux…), des lois de la nature (volonté de faire des études de médecine est déterminé par notre éducation, génétique, environnement social).

Le seul moyen d’être libre serait de prendre conscience de ces éléments.

Ainsi, nous serions capables d’agir en toute connaissance de cause et de façon plus rationnelle (raison).

« la liberté n’est que l’ignorance des causes qui nous déterminent » = on croit.... »

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