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La liberté est elle infidele ?

Publié le 12/05/2025

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« La Liberté La liberté, c'est faire ce que l’on veut, sans condition ? Au premier arbord la liberté c’est faire ce que l’on veut. 3 formes de libertés :  Moral  Politique  Métaphysique/ philosophie des sophistes Le libre arbitre : Descartes affirme que notre liberté émane de notre volonté : c'est ce qu’il appelle le « libre arbitre ».

Ça correspond à la capacité du sujet à décider indépendamment de toute contrainte extérieure. Notre libre arbitre est : • absolu (il ne peut être limité par rien), • infini (valable pour tous les temps), • évident (pas besoin de le démontrer, on le ressent en nous clairement et distinctement) Mais peut-on vraiment évacuer toutes les contraintes extérieures ? Même si chacun dispose d’une volonté, nous ne vivons pas seuls.

Dès le moment où nous sommes en interaction, notre liberté se voit forcément limitée. - POLITIQUE : Quelle liberté en entrant dans le corps social ? Pour la philosophe Hannah Arendt, la liberté ne peut pas exister hors du monde. Elle critique donc le libre arbitre de Descartes qui est une « liberté intérieure », alors que la liberté n’existe vraiment que dans la vie politique, organisation d’une communauté par des lois.

Être libre avec moi-même, ou dans la sphère privée de mon foyer, ne vaut rien si je ne suis pas libre à l’extérieur, ou que je ne compose pas avec la société.

Je dois me demander : quel usage dois-je faire de ma liberté ? « Toute liberté, affirme Arendt, est politique ».

C’est à partir de cette expérience sociale que l’homme prend conscience de lui-même, comme sujet pensant et parlant, capable d’actions imprévues et constructrices, donnant sens à son existence.

Exister en tant qu’homme c’est exister avec d’autres hommes, c’est-à-dire établir avec eux des liens de parole, exprimant aussi bien accords que désaccords, et déterminant des activités créatrices.  La communauté politique : lieu de la liberté Certains régimes politiques favorisent l’esclavage et l’oppression, d’autres favorisent la liberté et la douceur de vivre.

La question du régime politique le plus propice à la fois à l’épanouissement de l’homme et à l’avènement de la liberté (grâce à la mise en place d’institutions juridiques) n’a pas cessé d’être abordée par les philosophes : Platon et Aristote dès les IVe et Ve siècles avant J.C.

inaugurent la pensée politique ; Jean-Jacques Rousseau, au XVIIIe siècle s’inscrit également dans cette tradition lorsqu’il met en place une théorie politique axée sur l’égalité et la liberté (Le Contrat Social).

La liberté humaine s’expérimente dans le cadre social et juridique d’une communauté politique fondée sur des lois communes et justes.

La liberté personnelle s’intègre à un cadre collectif dépassant l’ordre des simples désirs et intérêts individuels.  Oppression politique et lutte pour la liberté Mais si une loi m’interdit de prendre l’avion, elle contraint ma liberté, pense Cindy. Jean-Jacques Rousseau pose déjà cette question au siècle des Lumières : peuton être libre lorsqu’on vit sous le coup de la loi ? Selon lui, il n’y a point de liberté sans loi.

Il invente même le concept de « liberté par la loi ».

« Un peuple libre obéit aux lois, mais c’est par la force des lois qu’il n’obéit pas aux hommes ».

La loi est là pour protéger nos libertés, elle doit même nous protéger de ceux qui abuseraient de leurs pouvoirs… Alors la liberté devient autonomie, en grec ancien ça veut dire : capacité d’obéir aux lois que l’on s’est soi-même fixées. Si une loi pour limiter les voyages en avion était adoptée, on peut dire qu’elle contraindrait notre liberté de nous déplacer dans l’immédiat, mais pour préserver une liberté future plus fondamentale encore, la liberté d’habiter notre planète. - LIBERTE AU SENS MORAL (Kant) Autonomie = loi moral (devoir) Libère des passions et de l’esclavage des pulsions et de l’influence des inclinations sensibles - LIBERTE AU SENS METAPHYSIQUE (le + profond) Connaissance (bien et mal : SPINOZA) SARTRE : déclare que l’homme, bien que déterminé, est « entièrement libre » : il a la puissance de réagir contre les déterminations qui pèsent sur lui, en refusant de les subir, en s’efforçant de les comprendre et de les surmonter (à défaut de pouvoir les supprimer immédiatement ou radicalement).

Ainsi la liberté, sans cesse à conquérir, montre non seulement le pouvoir de l’homme sur lui-même et sur le monde mais aussi le savoir de l’homme sur lui-même et sur le monde. SARTRE : fardeau responsabilité, « l’homme est condamné à être libre » = fatalité →Pourquoi l’hô est caractérisé par la liberté ? EX de Sartre : comparaison entre la nature d’un objet technique (=objet pour lequel l’essence précède l’existence, objet conçu dans la tête d’un artisan, il a été conçu avant d’être porté à l’existence) et la nature humaine (perspective religieuse : Dieu Créateur qui porte à l’existence et le monde et l’homme, donc le Dieu est semblable à l’artisan qu’il a l’essence de l’homme en tête et qu’il realise l’homme, porte à l’existence. Cependant, pour Sartre il existe au moins un être pour lequel l’existence précède l’essence, c’est l’homme.

L’homme existe d’abord et qu’il a à inventer ensuite sa nature : l’homme devient quelque chose par la série de ces actes.

Pas de nature humaine à devenir tel ou tel.

Donc ce qui caractérise l’homme c’est une radicale liberté).

L’objet technique n’a pas le choix de devenir autre chose/ ce qu’il veut, il a déjà une essence qui définit son destin. Si l’homme est radicalement libre ca veut dire qu’il est tjrs responsable de ce qu’il fait.

Or si l’homme est responsable il doit assumer tout ce qu’il fait/devient. Sartre dit que ca peut être difficiles d’assumer le fait qu’on ait choisi.

Il peut être facile de vouloir rejeter la responsabilité sur quelque chose d’autre.

C’est pourquoi Sartre parle de « mauvaise foi » qui va venir à se déresponsabiliser. Mauvaise foi = prétendre exister sur le mode d’une chose càd pour un être pour lequel l’essence précède l’existence = justifier ce que l’on fait au nom d’une prétendue essence qui aurait déterminés nos actions.

Mauvaise foi = s’éloigner de sa liberté mais tentative est vène selon lui car c’est tjrs librement que l’on refuse la liberté. Utiliser la mauvaise foi revient à se mentir à soi-même, à éviter d’assumer la réalité ou à refuser d’accepter ce qui est vrai, surtout lorsque cette vérité met en lumière des aspects inconfortables de soi-même ou de sa situation.

En agissant ainsi, on choisit de se détourner de la vérité et de vivre dans une illusion, ce qui nous empêche de prendre des décisions authentiques et de vivre en accord avec nos valeurs. D'un point de vue philosophique, comme le soutient notamment le stoïcisme, cette attitude de mauvaise foi nous prive de notre liberté réelle. Se gouverner par sa raison (stoïcisme) Le stoïcisme place la liberté intérieure au cœur du bonheur.

Cette liberté se trouve dans la tranquillité de l’âme, ou apatheia, l’absence de passions et de troubles intérieurs.

Le sage stoïcien atteint cette liberté en distinguant ce qui dépend de lui et ce qui ne dépend pas de lui, et en restant indifférent aux événements extérieurs, comme la maladie ou la mort.

Grâce aux vertus de courage, discernement, grandeur d'âme et tempérance, le sage développe une maîtrise totale de lui-même, se libérant ainsi des influences extérieures.

Le chemin vers cette liberté intérieure passe par une discipline spirituelle et une méditation quotidienne, permettant de protéger l’âme des jugements erronés et des passions, et de vivre en harmonie avec la nature, au-dessus des infortunes du sort. Les stoïciens acceptent cette providence, destin La loi souvent vécu comme une contrainte.

Elle semble venir limitée notre liberté :  lois naturelles (qui s’appliquent à tout les vivants)  lois sociales et politiques (qui viennent des hommes -> ce qui est conforme aux lois d’un État )  lois morales (du domaine de la légitimité -> de ce qui est conforme a notre conscience morale) Mais c’est contradictoire car pour être libre il faut obéir à plusieurs lois EXEMPLE : si vous voulez avoir votre bac il faut respecter des règles tels qu’aller en cours, faire vos devoirs.

Ces lois n’ont pas pour but de nous empêcher d’avoir le bac, mais au contraire, de nous rendre libre d’avoir votre bac. OBÉIR AUX LOIS, EST-CE RENONCER A LA LIBERTÉ ? 1.

Liberté politique Est ce qu’on obéit aux lois parce qu’on y est contraint ou parce qu’on les trouve juste ? Dans le livre 2 de « la république » de Platon, le personnage Glaucon raconte l’histoire de Gygès.

Gygès c’est un berger lydien qui trouve un anneau magique qui le rend invisible.

Il va s’en servir pour enfreindre la lois et agir immoralement et même tuer le roi pour prendre le pouvoir.

Cette histoire nous montre qu’on obéit aux lois par peur de la sanction et pas parce qu’on les trouve juste. l’expérience du plaisir, liée à la satisfaction des désirs, ne doit pas être confondue celle.... »

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