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La liberté en philosophie

Publié le 19/05/2022

Extrait du document

philosophie
PBK : Si la plupart d'entre nous s'attribue spontanément une certaine liberté, avons-nous
raison de nous considérer comme des individus plus ou moins libres ?
Plan dialectique : thèse/antithèse/synthèse≠conclusion. On commencera toujours par
défendre la thèse de l'opinion publique.
❶. Défense du libre-arbitre :
Thèse de Descartes, opinion publique, nos institutions, notre culture, humanisme,
libéralisme poliƟque et économique. Sur quoi se fondent ces croyances : → l’expérience
vécue, c'est l’expérience qui nous rend libre. → conséquences : morales, chacun est l'auteur
de sa propre vie, ça nous rend responsable devant les autres, ça entraîne un droit. → ça
attribue à l'Homme un statut d'exception (il serait un sujet et pas un objet, autonomie).
❷. Le déterminisme :
Spinoza est un des plus grands représentants du déterminisme. Il a une thèse négative. Pour
lui ce n'est pas un sentiment. Nous croyons que nous sommes libres car nous ne voyons pas
les mécanismes qui nous poussent à faire telle ou telle chose. Ils vont étudier les
comportements humains.
Quelles sont les bonnes raisons de ces partis ? (objections, dangers, limites)
Est-ce que ces deux thèses sont incompatibles ?
1. Le libre-arbitre :
A. La liberté comme expérience vécue par la conscience
On se pose un certain nombre de question que Descartes s'était posé. C'est une notion très
familière (nous sommes incapables de la définir clairement). On connaît plus la liberté par
expérience, on en a donc une intuition, mais on ne peut pas en donner une preuve. Principe
de la philosophie n°39 : « Que la liberté de notre volonté se connaisse sans preuve par la
seule expérience que nous avons. Au reste il est si évident que nous avons une volonté libre,
qui peut donner son consentement ou ne le pas donner quand bon lui semble, que cela peut
être compté comme pour une de nos plus communes notions ». Une des convictions les plus
communes qu'il soit. La volonté sans limite. Comment savons-nous que nous sommes dotés
de liberté ? → avec notre expérience. Descartes fait lui autorité avec les sciences. On ne peut
pas démontrer scientifiquement la liberté de vouloir. Ce n'est pas l'objectif de faire des
expériences sur la liberté. Extérieurement on ne peut pas savoir si quelqu'un est libre. On
éprouve sa liberté plus qu'on ne pourrait en avoir la preuve. La liberté est un fait primitif de
notre âme (Leibniz). Il y a un décalage avec le réel (Maine de Birran), ce n'est pas si abstrait
puisqu'on l'éprouve quotidiennement. Il y a deux types de mouvement ; les mouvements
involontaires (respirer) et les mouvements volontaires (marcher, prendre un objet, écrire. On
le décide, l'origine du mouvement est une décision mentale. ConcepƟon/imaginaƟon →
délibéraƟon → décision → effectuer → évaluaƟon de la réalisaƟon du geste. Tout acte
volontaire est précédé d'une activité mentale). La liberté est un acte de volonté, consentir ou
refuser. Mes désirs, mes envies, les besoins. « La liberté de la volonté est infinie », Descartes.
On peut tout vouloir, mais on ne peut pas tout effectuer. Les autres vont nous résister. Quelle
est la situation où nous sommes les plus libres ?
B. Degrés de liberté et dignité humaine
Dans quelles conditions serions-nous le plus libre de décider quelque chose ?
Il ne faudrait subir aucune contrainte. La liberté de se décider est interne, nous subissons
donc des contraintes internes. La liberté d'indifférence, afin d'être influencé par rien. Avoir
un état émotionnel indifférent, une neutralité affective, ce serait le plus haut degré de la
liberté de vouloir. → en faveur : aucune influence externe/interne, je suis l'enƟer responsable
de ce choix, ce qui fait les différences entre les Hommes et les autres êtres. Choisir pour
choisir. Jean Buridan est un philosophe scolastique, c'est un homme d’Église.
1. La liberté d'indifférence
Selon Descartes c'est le degré de liberté le plus bas. Il a plusieurs critiques :
→ Nous ne sommes pas neutre émoƟonnellement.
→ Jamais totalement neutre, c'est une situaƟon utopique.
→ AdmeƩons que je sois totalement neutre, on ne pourrait choisir. Les Hommes ont besoin
de motifs, indécis. Ma volonté serait faible.
→ Peut-être que je suis influencé par quelque chose que je ne vois pas.
→ Ça consisterait à se décider n'importe comment.
2. La liberté comme choix éclairé par la raison
Une liberté plus réelle, un choix délibéré a forcément un motif. Plus on est informé plus on
est motivé. Nous ne sommes jamais totalement indifférents. Nous sommes influencés par : le
contexte, le passé, la connaissance des conséquences de nos actes, la valeur morale. Ainsi
que des influences internes : émotions, addictions.
Objections : ça ne paraît pas être une situation de liberté comparée à la liberté
d’indifférence. Chaque information (nuisible, utile, vrai, faux, bien, mal) nous influence, donc
nous avons moins de liberté. La volonté est ici plus ferme. Pourquoi la connaissance des
informations nous laisse libre quand même ? Car même avec les éléments, c'est à nous de
choisir tout de même. C'est un choix en connaissance de cause. Il y a un défaut dans la
liberté d'indifférence, c'est qu'elle est basée sur l'ignorance. À l’extrême on peut penser
qu'on choisisse le faux au lieu du vrai, le mal au lieu du bien, etc.
Il y a aussi des limites : → cela a des conséquences liberƟcides.
→ dans le premier cas je suis ignorant de ce danger, alors que dans le deuxième je le sais.
→ le degré de liberté est proporƟonnel à mon degré de connaissance.
C. La liberté = une exclusivité humaine ?
philosophie

« Premier moment : la condition humaine A/ L’existence humaine : Chapitre 1 : La liberté ou « sommes-nous vraiment libre ?» Introduction : La philosophie est un questionnement sur l'Homme, par l'Homme, inventé par l'Homme avec une réponse de l'Homme.

Ça rompt avec la mythologie, un nouveau questionnement, une nouvelle culture méditerranéenne.

Est-ce qu'il y a une caractéristique unique à l'Homme ? L’espèce humaine a un rapport à la nature.

L'Homme est la seule espèce à se poser les questions du thème.

La culture occidentale a beaucoup été questionnée par rapport à cette question, qui est encore beaucoup discutée aujourd'hui. Pourquoi cette question ? – Intérêt théorique. – Elle revient très souvent dans notre histoire, intérêt scolaire. – Elle apporte un contenu aux questions « qui suis-je ?» ainsi que « que suis-je ?». – Intérêt pratique → apporte une réponse aux questions et entraîne donc des conséquences. – La croyance crée un changement chez nous. – Qu'est ce qui est humain et qu'est ce qui ne l'est pas → devoir, obligation. – Si chaque culture a une vision de l'Homme, on partage forcément les mêmes valeurs. – Vis à vis de la nature cela va créer une frontière avec ce qui était là avant (animaux). Notion 1 : La liberté (+inconscience, conscience et + œuvre de Freud) Chercher et trouver des mouvements culturels, historiques, contemporains, qui montrent que la liberté n'est pas juste une notion de philosophie mais aussi une valeur importante. Pourquoi c'est aussi un problème : ça soulève des questions, etc. – Toutes les révolutions, manifestations. – Les progrès humains vont souvent dans le sens d'avoir plus de liberté. – Si on estime que la prison est suffisante pour punir quelqu'un, alors nous pouvons dire que nous sommes très proches de notre liberté. – Les gens veulent s'échapper des lois pour avoir plus de liberté ce qui n'est pas toujours vrai.. »

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