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La liberté a-t-elle avoir des degrés ?

Publié le 15/05/2020

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« La liberté a-t-elle avoir des degrés ? Tout d'abord, la liberté est perçue différemment selon l'individu.

Il peut choisir s'il veut être « plus ou moins libre »,expression peu claire certes, mais il y a des degrés à celle-ci.

Être libre signifie la faculté d'agir selon la volonté del'Homme en fonction des moyens dont il dispose sans être entravé par le pouvoir d'autrui.

Il est libre lorsqu'il agit àsa guise dans ses faits et gestes.

La liberté serait le résultat d'un travail individuel ou collectif de libération, chosequi pourrait être inégalement aboutie.C'est pourquoi nous verrons dans un premier temps comment l'homme définit sa propre liberté selon les degrés, puisdans un second temps, nous étudierons les contraintes au « je suis libre ».

I ) Être libre, c'est jouir de la liberté ou de certaines libertés.

Se demander si l'on peut-être plus ou moins libre nerevient pas à se demander si l'on peut avoir plus ou moins de libertés, au pluriel.

Ici, il n'est pas question desdifférentes libertés, comme l'expression, pensée, réunion..., mais de la liberté.

Par conséquent, il s'agit de sedemander si cette liberté, au singulier, peut se penser en termes de degrés.

Est-il possible d'établir une hiérarchiecontinue du plus asservi au moins asservi, de l'esclave au maître ? Ou bien existe-t-il une servitude absolue et parconséquent une absolue liberté ? Car la liberté est l'absence d'obstacles, tout comme la chute « libre » d'un corpsest celle qui ne rencontre pas d'opposition.De nombreux auteurs, comme Aristote, Descartes, Rousseau, Kant, Hegel, Sartre ont soutenu que c'était dansl'essence de l'être humain d'être libre.

Certains de ces auteurs ont décrit un mauvais usage de la liberté, unepassivité qui passe vite aux pulsions.

On passe de « je peux être libre » à « je suis libre », c'est à dire d'un pouvoirirrégulier à une définition constante.

Sartre, un Philosophe Français du Xxème siècle, a comprit qu'on pouvait éviterce paradoxe, poser le problème de tout au rien.

C'est pourquoi, il affirme régulièrement que l'être humain esttotalement libre.

Ce n'est pas un sens simpliste, ni anarchiste du premier degré.

A tout niveau de notre existence,nous avons des choix à faire, « Nous sommes condamnés à être libre » dans un univers sans signification.

Il y afatalité du sort, puisque parfois la vie nous force à choisir.

Dans ce cas là, nous avons des obligations non voulues.Beaucoup d'individu ne veulent pas admettre, mais il y a toujours un moment donné où on doit choisir un type decomportement, « une manière d'être ».

On peut sentir un palier plus libre lorsque on a le pouvoir de dire « non ».

D'après Descartes, un philosophe français du XVIIème siècle, le sujet rationnel exerce son libre pouvoir dereprésentation pour résister aux passions diverses et la notion de « liberté » pourrait être considérée comme le mot« volonté » car il s'agit d'un pouvoir de choix, c'est à dire opter pour un degré de liberté.

Même si, parfois, les aléasde la vie font que celle-ci soit entravée lorsque l'on arrive à établir que nous sommes libres.

Dans Les MéditationsIV, c'est un pouvoir de choix, « elle consiste seulement en ce que nous pouvons faire une chose ou ne pas la faire», c'est à dire affirmer ou nier, poursuivre ou fuir.

Il actualise ainsi une liberté qu'il possède par essence.

Mais si onrenonce au dualisme de l'âme et du corps, force est de reconnaître qu'il n'existe pas de liberté, mais seulement desdegrés de liberté qui sont le résultat d'un travail de libération.

Au minimum, il nous faut donc considérer que l'usage de notre liberté est susceptible de degré, selon le degré decontrôle rationnel que nous exerçons sur nos actes.

On a tendance à considérer la liberté comme un trait que lesêtres possèdent ou non.

Le sentiment de notre propre liberté ne s'accommode pas de degrés, même si ce sentimentpeut connaître des intensités différentes : nous avons éventuellement le sentiment d'être libre mais pas d'être plusou moins libre.

Pour être libre, il faut voir clair.

En 1641, dans les Méditations Métaphysiques, la liberté apparaîtencore tributaire de la clarté et de la distinction de l'idée d'entendement : mieux je connais ce dont je juge, plus jesuis libre.On peut être totalement libre, en faisant l'excès, c'est à dire faire absolument ce que l'on veut, sans aucunecontrainte, sans se soucier des autres, ni des conséquences de ses actes.

Or, toute société est régie par des lois,donc par des restrictions, des compromis, parfois même des sacrifices.

Les conséquences sont négatives, voiredramatiques.D'après Leibniz, un philosophe du XVIIIème, pense que la liberté apparaît donc comme une libération, laquelle passepar une "augmentation de conscience".

On peut donc, en ce sens, être plus ou moins libre et, mieux, il n'y a pasd'alternative à ce plus ou moins.Il y a de la liberté dans l'homme, mais ce dernier rencontre quotidiennement des obstacles (lois, règlements...) .C'est pour cela, que la personnalité et l'esprit de l'humain peut avoir un impact sur sa liberté car il décide sa proprevie.

Cependant, qu'on soit « plus ou moins » libre, cela paraît incompréhensible d'y renoncer.

C'est en quelque sorteune « chance » de la détenir.Kant, philosophe Allemand du XVIIIème, affirme dans La critique de la raison pure que la liberté est possible, car laloi morale, c'est à dire le devoir, nous contraint à croire à la liberté « Le concept de la liberté se fonde sur un fait :l'impératif catégorique ».

L'homme est soumis aux lois naturelles, et en ce sens il n'est pas libre.

En revanche, entant que sujet doué de raison, il est libre de décréter les lois auxquelles il obéira.Il sera dans l'essence de l'homme de pouvoir à tout instant, si il a la volonté pour, vaincre l'ordre des choses, lesinfluences internes comme externes pour s'auto-déterminer, pour délibérer.

Ce pouvoir de choisir n'est pas non plusconstant et ne domine pas le reste facilement.

Cependant, on la en réserve et on peut s'en servir à sa guise, ounon.

Enfin, Epictete, philosophe grec (50-125) dans les Entretiens, dit que l'homme est libre lorsqu'il n'est soumis à. »

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