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? LA JUSTICE.

Publié le 01/07/2020

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« « En effet rien de ce qui est de droit humain ne saurait déroger à ce qui est de droit naturel ou de droit divin. Or selon l'ordre naturel institué par la divine providence, les réalités inférieures sont subordonnées à l'homme, afin qu'il les utilise pour subvenir à ses besoins. Il en résulte que le partage des biens et leur appropriation selon le droit humain ne suppriment pas la nécessité pour les hommes d'user de ces biens en vue des besoins de tous. Dès lors, les biens que certains possèdent en surabondance sont destinés, par le droit naturel, à secourir les pauvres. C'est pourquoi saint Ambroise écrit : « Le pain que tu gardes appartient à ceux qui ont faim, les vêtements que tu caches appartiennent à ceux qui sont nus et l'argent que tu enfouis est le rachat et la délivrance des malheureux. » Or le nombre de ceux qui sont dans le besoin est si grand qu'on ne peut pas les secourir tous avec les mêmes ressources, mais chacun a la libre disposition de scs biens pour secourir les malheureux. Et, même eu cas de nécessité évidente et urgente, où il faut manifestement prendre ce qui est sous la main pour subvenir à un besoin vital, par exemple quand on se trouve en danger et qu'on ne peut pas faire. autrement, îl est légitime d'utiliser le bien d'autrui pour subvenir à ses .propres besoins ; on peut le prendre, ouvertement ou en cachette, sans pour autant commettre réellement un vol ou un larcin. » Saint Thomas d'Aquin CORRIGÉ ÉTUDE THÉMATIQUE ET FORMULATION DE LA THÈSE D'UN TEXTE • Étude thématique succincte. — Énoncé d'un principe directeur : la préséance du droit naturel ou divin sur tout droit humain. — Formulation des implications de cette préséance dans la vie sociale et le partage des biens. ? Finalité proprement humaine de toute « réalité inférieure» : les biens mis à la disposition de l'homme n'ont de sens que pour les « besoins de tous ». ? Préséance du point de vue collectif sur le point de vue individuel dans la jouissance de ces biens. ? Nécessité du partage, voire d'une meilleure répartition. ? Rôle de l'initiative individuelle dans le secours aux malheureux, qui est un devoir au regard de Dieu même. ? Légitimité de l'utilisation du bien d'autrui en cas de force majeure. • Formulation de la thèse du texte. La préséance du droit naturel et divin sur le droit humain requiert le partage des biens et l'aide des plus riches aux plus pauvres. ...»

« • Conclusion. On peut se demander si, en fin de compte, la référence aux droits du citoyen ne pourrait suffire, dès lors que le ci­ toyen serait conçu dans la plénitude de ce qui le définit, et rend possible son avènement.

Pour être vraiment citoyen, ne faut-il pas être libre dans sa vie, dans ses actes, dans ses jugements, tout en étant capable d'en répondre, c· est-à-dire responsable ? Bref, ne faut-il pas être homme pleinement ac­ compli? Mais ce qui bien souvent fait écran à la perception de telles implications, c'est justement le divorce du droit et du fait, qui semble reléguer l'idéal dans une sphère inaccessible, ou en occulte complètement l'existence par la systématisation des préjugés idéologiques du moment, qui ne font le plus souvent que justifier ce qui est en empruntant les lieux communs d'un conservatisme qui se donne comme réalisme.

La figure même du citoyen s' est en quelque sorte affadie et banalisée : le seul droit de vote ne fait pas le citoyen, et les révolutionn ai�+_ d'il y a deux cents ans seraient bien étonnés de voir à quel point, dans l'idéologie du discours ordinaire, la notion usuelle de citoyen semble déconnectée de celle d'homme accompli, ce qui expli­ que dans une certaine mesure la « réactivation » unilatérale des droits de l'homme en tant que tel.

[CLERMONT-FERRAND CDE) Peut-on être homme sans être citoyen ? ■ LA JUSTICE. REPÈRES L'IDÉE DE JUSTICE QUELQUES REMARQUES GÉNÉRALES.

- Les ambiguïtés de la notion de justice, qui désigne à la fois un ensemble d'institutions et l'idée mo�"L+ dont il est censé s'inspirer, sont tout à fait �+Wésentatives du décalage qui peut exister ent�+ les normes effectives de régulation de la vie sociale et l'idéologie dans laquelle elle se représente, voire les �|-|ences théo�:Yj+_ par �"WWU]e auxquelles elle s'évalue.

- La parenté sémantique entre justesse et justice semble donner d'emblée une définition clai�+ de la justice dans la vie sociale.

La justice implique l'équité, c'est-à-dire l'att�:$je9US à chacun de ce qui lui �evient de droit (cf.

l'exp�+__?US latine cuique suum [tribuere] : à chacun le sien).

Le mot justice renvoie d'ailleurs au mot latin jus (le droit).

Le symbole de la balance, de ce point de vue, semble tout à fait adéquat.

- Cependant, dès qu'il s'agit de pense� les conditions conc�ze+s. »

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