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Kant (1724-1804): CONNAÎTRE : LA CRITIQUE DE LA RAISON PURE

Publié le 18/06/2020

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« Toute découverte est ainsi prévisible, sans être pourtant prévue. Cette idée guide le scientifique dans sa recherche. Pourtant, les résultats du développement d'une science suivent rarement le plan prévu ; l'idée de cette science change donc avec certaines découvertes fondamentales, c'est alors une révolution scientifique. ? Sur le modèle de la révolution copernicienne, Kant cherche à faire de la philosophie une science. L'idée d'ensemble de la philosophie théorique, c'est désormais d'en faire la connaissance des conditions universelles et nécessaires de l'expérience, c'est-à-dire, en somme, la connaissance, elle-même scientifique, du fondement de la science. 2. Les conditions de la connaissance A. La sensibilité ? Toute chose perçue par les sens externes se place dans l'espace et s'ordonne dans le temps ; nous percevons nécessairement toute chose en eux. Cela ne signifie pas qu'elle est elle-même dans l'espace et dans le temps, mais que nous ne pouvons pas ne pas la percevoir ainsi. La nécessité et l'universalité de l'espace et du temps, du moins pour nous, hommes, en rendent possible la science. La mathématique de l'espace est la géométrie ; la mathématique du temps estl'arithmétique. ? Nous n'avons pas pour autant la connaissance des choses telles qu'elles sont, mais telles qu'elles nous apparaissent seulement, sans qu'on puisse dire si c'est ainsi qu'elles sont en elles-mêmes. La chose en soi demeure inconnue ; elle se distingue du phénomène, c'est-à-dire de la chose qui se tient là, telle que je la vois ; le phénomène ne se réduit pas non plus à une apparence, puisqu'il est connu en vérité. B. L'entendement ? Un phénomène connu est à la fois senti et compris ; si l'esprit humain se contentait de sentir, il ne connaîtrait jamais rien, et le monde serait comparable à une scène incompréhensible, une succession d'images sans aucun sens. C'est par une intuition que les choses me sont données ; c'est par un concept* que je les comprends. ? Tout comme il y a des conditions de la sensibilité, sans lesquelles je ne saurais percevoir, il y a des conditions de l'entendement, sans lesquelles je ne saurais comprendre ; Kant les appelle « catégories », et en dresse la table exhaustive. Les catégories sont les caractères conceptuels les plus généraux des choses : être une cause, être une substance, exister nécessairement ou seulement actuellement, etc. Elles sont relatives à la connaissance humaine, non aux choses en soi : pourtant c'est bien un savoir objectif qu'elles fondent. ...»

« Kant (1724-1804) CONNAÎTRE : LA CRITIQUE DE LA RAISON PURE (I) La Critique de la raison pure est l'ouvrage majeur de l(ant.

Son objet est d'examiner les prétentions de l'homine à let connaissance par le moyen de sa seule raison.

L'histoire de la philoso­ phie est marquée par l'opposition du dogmatisme et du scepticisme : l'un, absolument conficmt en son pouvoir de connaître, l'étend na'ive- 1 ment au plus loin, au transcendant'; l'a1ttre, qui doute et s'en défie, croit son ignorance inévitable.

Le criticisme kantien examine en lui-même le pouvoir de connaître, afin d'en détermine1· l'étend1te; c'est dire q1t'il no1ts importe ail plus ha1tt point de sa-voir ce que nous savons vraiment, comme de savoir po1trq1toi nous le savons.

P1tisque mathématiq1te et physique sont entrées dans la voie slÎre de let science, qu'est-ce qui fait q1t'elles le sont ? Kant examine à cet effet les conditions de toute science, dont la pierre de to1tche est en définitive l'expérience.

1.

Qu'est-ce qu'une science? A.

La connaissance scientifique■ La science est un ensemble organisé de connaissances.

Toute connais­ sance est composée : ce qui en elle vient de l'expérience est dit« a pos­ teriori» ; ce qui n'en vient pas est dit « a pri01i ».

Par exemple, la physique m'enseigne la nature des corps: je sais a priori, c'est-à-dire indépendamment de toute expérience, que le morceau de craie est étendu dans l'espace; mais je sais a posteriori, c'est-à-dire après expérience, s'il est soluble dans l'acide chlorhydrique. ■ Je ne peux jamais être absolument certain d'une connaissance a pos­ teriori : un morceau de craie particulier pourrait tout aussi bien ne pas fondre dans l'acide.

Si cela a fonctionné sur tous les morceaux de craie que j'ai immergés dans l'acide jusqu'à présent, cela ne prouve pas qu'il en sera ainsi pour tous obligatoirement : la connaissance a posteri01i est contingente et seulement générale. ■ En revanche, un corps, quel qu'il soit, est toujours dans l'espace, sans quoi il ne serait pas un corps ; sa destruction a toujours une cause et des effets, sans quoi elle n'est pas possible.

C'est que l'espace ou la causa­ lité sont des connaissances a priori.

Seul l'a priori peut procurer uni­ versalité et nécessité à un savoir.

Les connaissances a priori sont nécessaires et universelles, parce qu'elles sont les conditions mêmes sans lesquelles il n'y a pas d'expérience. ■ Les deux critères qui font d'une science une science sont l'univer­ salité et la nécessité, donc la part d'apriori que ses connaissances contiennent.

En effet, une science de la chute des corps qui ne s'appli­ querait qu'à une partie d'entre eux (non universelle), ou dont les. »

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