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Henry David THOREAU: Waiden ou la Vie dans les bois (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« « La plus grande partie de ce que mes voisins appellent le bien, je crois au fond de mon cœur qu'il s'agit du mal, ets'il y a quelque chose dont je me repens, c'est probablement de ma bonne conduite.

» Moraliste, Thoreau entendréinventer la sagesse.« Il faut que nous apprenions à nous réveiller et à nous tenir éveillés, non pas grâce à des secours matériels, maisen restant dans une attente constante de l'aube, qui ne nous oublie pas, même au plus profond de notre sommeil...Transformer la qualité du jour, c'est là le plus noble des arts.

» Un Robinson volontaire, écologiste avant la lettre, qui a passé plus de deux ans, solitaire, dans les bois, raconte sonexpérience. Une expérience vécue ers la fin de mars 1845, j'empruntai une hache et m'en allai dans les bois, près de l'étang de Walden, près del'endroit où j'avais l'intention de bâtir ma maison...

» Ainsi débute l'aventure de Walden.

Henry David Thoreau (1817- 1862) a vingt-sept ans lorsqu'il décide d'expérimenter cette « relation directe avec l'Univers » dont a parlé sonmaître Emerson. Dans les dix-huit chapitres de l'ouvrage, où il tire, près de dix ans plus tard, en 1854, les conclusions de cetteexpérience, l'écrivain raconte ses fatigues et ses joies, tout en élaborant un nouvel évangile.

Celui de la vie simple,à l'école de la nature.

Tout est pour lui objet de méditation.

De son champ de haricots (auquel il consacre unchapitre entier) aux rives de l'étang où il se baigne chaque jour, des fourmis ou des guêpes qu'il ne chasse pas, deson lit aux poissons dont il se nourrit.

Tout est prétexte en même temps à des critiques philosophiques des goûtsoccidentaux. Un réalisme visionnaire Mais plus que les discours de morale, .

dont l'auteur abuse, c'est le mélange de réalisme, de passion et de poésiequ'il met à nous décrire les couleurs, les mouvements et les bruits de sa vie solitaire qui réussissent à captiver lelecteur.

Thoreau va en effet bien au-delà de la simple observation : il compare, imagine, extrapole à partir de cequ'il voit.

Ainsi, lorsqu'il contemple les mille ruisselets formés par le sable sur les talus, ruisselets qui « se divisent etse subdivisent sans cesse », il songe à la circulation sanguine : « Qu'est-ce que l'homme, s'interroge-t-il, sinon unemasse d'argile qui fond ? Le bout des doigts d'un homme n'est autre chose qu'une goutte qui s'est solidifiée.

» De ladescription minutieuse, digne d'un entomologiste, il passe à une vision philosophique du cosmos, voire à l'épopéeguerrière (lorsqu'il raconte par exemple une bataille rangée entre fourmis noires et fourmis rouges).

Pour évoquer lagrâce d'une génisse, il a le ton de l'amoureux.. »

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