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HEGEL: On dit volontiers : mon vouloir a été déterminé par ces mobiles, circonstances, excitations et impulsions

Publié le 15/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : HEGEL: On dit volontiers : mon vouloir a été déterminé par ces mobiles, circonstances, excitations et impulsions Ce document contient 2045 mots soit 5 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« 1 / 2 Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée: « On dit volontiers : mon vouloir a été déterminé par ces mobiles, cir­ constances, excitations et impulsions.

La formule implique d'emblée que je me sois ici comporté de façon passive.

Mais, en vérité, mon comportement n'a pas été seulement passif; il a été actif aussi, et de façon essentielle, car c'est mon vouloir qui a assumé telles circonstances à titre de mobiles, qui les fait valoir comme mobiles.

Il n'est ici aucune place pour la relation de cau­ salité .

Les circonstances ne jouent point le rôle de causes et mon vouloir n'est pas l'effet de ces circonstances.

La relation causale implique que ce qui est contenu dans la cause s'ensuive nécessairement.

Mais, en tant que ré­ flexion, je puis dépasser toute détermination posée par les circonstances.

Dans la mesure où l'homme allègue qu'il a été entraîné par des circons­ tances, des excitations, etc.

; il entend par là rejeter, pour ainsi dire, hors de lui-même sa propre conduite, mais ainsi il se réduit tout simplement à l'état d'essence non libre ou naturelle, alors que sa conduite , en vèrité , est toujours sienne , non celle d' un autre ni l'effet de quelque chose qui existe hors de lui.

Les circonstances ou mobiles n'ont jamais sur l'homme que le pouvoir qu'il leur accorde lui-même .

• HEGEL.

CORRIGt REMARQUES D'ENSEMBLE SUR LE TEXTE.

- La thématique de ce texte se rapproche de celle qui est à l'œuvre dans le texte précédent, à ceci près que l'idée du libre arbitre y est développée plutôt comme faculté de dépassement de ce qui est.

Le rapport entre circonstances et volonté n'est aucunement celui d'une «relation causale».

ou du moins les cir­ constances ne peuvent à elles seules expliquer un acte .

- On pointera, dans l'étude du texte, l'idée clé selon laquelle 2 / 2. »

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