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Est-il raisonnable de vouloir fournir une preuve à tout ?

Publié le 11/06/2022

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philosophie

« Est-il raisonnable de vouloir fournir une preuve à tout ? Introduction : De prime abord cela semble évident que pour affirmer le caractère vrai d’une proposition, il faut donner sa preuve.Réciproquement, la vérité d’une proposition ne revient qu’à donner la preuve de la proposition en question.

Or, la preuve est par nature universelle, nécessaire, c’est-à-dire valable dans tout cas ce qui lui donne un caractère contraignant puisqu’elle est donc indispensable dans l’argument pour affirmer le vrai.De plus, les arguments utilisés pour affirmer le vrai prennent place dans l’exercice du raisonnement, processus cognitif par lequel on relie des propositions, des faits, des arguments, des jugements qui s'enchaînent pour en déduire une nouvelle proposition, appelée conclusion, permettant de bien juger-distinguer le vrai du faux, le bien du mal.

Il désigne aussi l’ensemble des arguments utilisés dans une discussion ou un discours dans le but de convaincre, de démontrer ou de prouver quelque chose.

L’expression « être responsable » signifie faire appel à sa raison, c’est-à-dire au raisonnement précédemment défini.

S’il est indéniable que la preuve fonde les connaissances scientifiques- (science de la nature), ce processus est-il encore « valide » dans des domaines où la preuve et la vérité ont une importance tout autre.

Peut-on et est-il nécessaire de fournir une preuve « certaine » dans tous les domaines ? La valeur-l’importance de la preuve, ne dépend-elle pas du domaine étudié ? La croyance, ne viendrait-elle pas seulement de la capacité à convaincre lorsque le domaine touche au plus près de l’être humain ? Le domaine des mathématiques,est souvent, considérer comme un modèle de certitude de part les méthodes qu’il met en place.

Or la question des preuves dans les sciences formelles comme les mathématiques est fondamentale puisque l’acte scientifique repose sur la preuve.

Elle est mise en relief par la démonstration méthode qui se veut exacte et objective.

Cette méthode s’attache à énoncé une connaissance certaine, universelles à partir des preuves « a priori ».

C’est-à-dire qu’elle généralise et produit des connaissances (lois) nécessaires.

C’est un processus qui permet de passer de l’observation d’un/à cas particuliers à l ‘énumération d’un jugement générale.

Ce modèle de certitude obtient grâce à son processus une valeur de preuve universelle.

L’interprétation rationaliste de la source de la connaissance permet d’admettre que la nature des preuves en faveur de ce qu’elles affirment est certaine.

Des philosophes comme Descartes se sont attaché à montrer l’existence, des connaissances « certaines » bien qu’elles soient rares dans des domaines comme l’arithmétique et la géométrie grâce des méthodes comme l’intuition cartésienne et la déduction. Dans ce courant philosophique il existe des vérités universelles dont les vérités mathématiques font parties obtenue à partir des preuves universelles.

Ce qui montre que dans un modèle de certitude il est possible de preuve ce que l’on avance comme connaissance vrai. On observe dans les sciences « expérimentales » qu’il est possible aussi possible d’atteindre une certaine certitude de par les méthodes qu’elle met en place.La source de la connaissance dans un perspective empirique provient de l’expérience sensible , preuve « a posteriori ».S’il l’on traite l’empirisme de manière épistémologique, les preuves empiriques seraient à l’origine et au fondement de la connaissance.

Pour les philosophes Aristote et Platon l’objet étudié n’a pas besoin d’être nécessaire ou même universel pour eux c’est la démarche démonstrative qui apporte le caractère scientifique et donc ce n’est pas l’objet qui doit être scientifique mais bien le raisonnement qui le rendrait scientifique.

Des philosophes comme Hume et Locke ont réfutée la thèse selon laquelle, la raison serait la preuve de la connaissance-vérité.

Pour atteindre une certitude d’après leur méthode ,il faudrait multiplier les expériences « sensible » et observations.

Les théories s’élaborent donc à partir d’une généralisation d’une série d’observations.

Avec cette méthode on peut de l’observation de faits, procure donc une base aux sciences expérimentales dans la mesure où l’expérience représente le concret, le solide ,[ le vérifiable cela inclut donc bien une certaine certitude].

Le savant en suivant la méthode précise où il constate un fait, puis émet une hypothèse pour expliquer le fait pour enfin faire une expérience portant sur son hypothèse qui va entraîné l’observation du mouvement fait qui vient validé ou invalidé son hypothèse.

Ainsi , cette méthode précise peut permettre d’établir une connaissance comme vrai en sachant que l’expérience n’est pas due au hasard , elle est orienté par un but.

L’observation clair s’inscrit dans un système d’explication déjà présent.. »

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