Databac

Ghana (1999-2000): Fin de mandat pour Jerry Rawlings

Publié le 15/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Ghana (1999-2000): Fin de mandat pour Jerry Rawlings. Ce document contient 865 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Ghana 1999-2000 Fin de mandat pour Jerry Rawlings Dès 1999, les principaux partis politiques ont fourbi leurs armes en vue des élections présidentielle et législatives de décembre 2000.

Le Congrès national démocratique (NDC, au pouvoir) a désigné au cours de son congrès extraordinaire, le 14 avril 2000, John Evans Atta-Mills, vice-président de la République, comme son candidat à la succession du président Jerry Rawlings (dans l'impossibilité constitutionnelle de briguer un troisième mandat).

La scission survenue le 4 juin 1999 au sein du NDC, donnant naissance à une formation baptisée Parti national de la réforme (NRP) revendiquant 1,6 million de membres, n'a pas eu d'incidences majeures sur le moral des militants.

Les dynamiques mouvements se réclamant de Kwame Nkrumah (1909-1972), le "père de l'indépendance", tels que les "verandah clubs", proches du NDC, se sont mobilisés pour soutenir J.

E. Atta-Mills.

De son côté, à partir de février 2000, le principal parti d'opposition, le Nouveau parti patriotique (NPP), a élu son nouveau bureau, avec pour président D.

K.

Fobih, et lancé une campagne de formation de ses agents électoraux à travers le pays. Cette sérénité politique contrastait cependant avec le climat social.

À Accra, en août 1999, de violents affrontements ont opposé aux forces de l'ordre des étudiants qui manifestaient contre les hausses des droits d'inscription (atteignant parfois + 500 %).

Face à la persistance de la grogne, les autorités ont décidé, le 14 septembre suivant, de fermer l'université.

Du 17 au 25 mai, les travailleurs de l'Ashanti Goldfields, principale société minière, ont protesté contre les énormes disparités de salaires entre cadres et ouvriers. Avec une inflation à 12,4 %, le pouvoir d'achat a subi un rude coup.

Les hausses du prix du carburant de 27 %, intervenues en juin et en septembre 1999, ont encore aggravé son érosion.

Par ailleurs, le Ghana a connu les effets désastreux de la chute du cours du cacao et du métal jaune (qui n'a plus été une valeur refuge depuis 1997), avec de fâcheuses conséquences sur les finances publiques. Présenté le 9 février 2000, le budget 2000 prévoyait une hausse de la TVA de 2,5 % et une inflation ramenée en 2000 à 12,4 %.

Les bailleurs de fonds internationaux se sont engagés le 24 novembre 1999 à accorder au pays un prêt de 1,7 milliard de dollars en 2000-2001 pour soutenir son programme de stabilisation et de réformes économiques de plus en plus libérales.

Le 14 janvier 2000, la Produce Buying Company, chargée de l'achat du cacao, a été privatisée à hauteur de 35 % de son capital. Selon les autorités, la part de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté serait passée de 35,2 % en 1992 à 29,5 % en 1999, mais la population connaît toujours des conditions de vie difficiles.

Les prêts du FMI (209,4 millions de dollars, le 3 mai 2000), ceux de la Proparco (10 millions de dollars à une banque ghanéenne, le 12 mai) ou les investissements de Coca-Cola (12 millions de dollars, le 20 mai) ne paraissaient pas de nature à faire changer cette situation.

La visite de la reine britannique Elizabeth (7-9 novembre 1999) a toutefois flatté la fierté nationale, tout comme le succès remporté par la 5e rencontre entre Africains et Afro-Américains, en mai 2000 à Accra, pour promouvoir le développement de l'Afrique.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles