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Namibie (1999-2000) Un troisième mandat pour Sam Nujoma

Publié le 20/09/2020

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« Namibie (1999-2000) Un troisième mandat pour Sam Nujoma Les élections générales de décembre 1999 ont abouti à la réélection du président Sam Nujoma (avec 70 % des suffrages) et accordé 52 des 72 sièges à son parti, l'Organisation du peuple du Sud-Ouest africain (SWAPO).

S.

Nujoma a bénéficié d'un amendement constitutionnel l'autorisant à briguer un troisième mandat, mais la participation (62 % contre 74 % en 1994) a laissé transparaître un début de désaffection envers le processus électoral.

L'opposition a dénoncé des irrégularités, des intimidations lors de la campagne électorale, et, d'une manière générale, a accusé la SWAPO de dérive autoritaire et militariste. La participation à la guerre au Congo (-Kinshasa), en soutien à Lauren-Désiré Kabila, dont le coût obligera le Parlement à voter des dotations extrabudgétaires, et la gestion brutale de la crise entre l'opposition indépendantiste et les forces de sécurité dans la région de Caprivi étaient autant d'indices d'une telle dérive.

En août 1999, les combats dans la bande de Caprivi ont amené la proclamation de l'état d'urgence et entraîné des exactions par l'armée régulière que le gouvernement a reconnues.

De plus, des attaques frontalières du mouvement angolais de l'UNITA (Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola) ont conduit Windhoek à autoriser l'armée angolaise à intervenir sur son territoire et à renforcer son dispositif sécuritaire au nord. Cette extension du conflit angolais freinait le développement de la zone franche d'Oshikango.

Par ailleurs, le projet hydroélectrique d'Epupa, dénoncé pour ses conséquences sur l'environnement, est apparu de moins en moins viable.. »

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