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Slovaquie (1999-2000): La fin de l'isolement diplomatique

Publié le 23/09/2020

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« Slovaquie (1999-2000): La fin de l'isolement diplomatique Le gouvernement de coalition et sa majorité parlementaire ont rendu possibles des réformes rapides du système, ce que la coalition a toutefois peu exploité. Le démarrage d'un plan d'assainissement à long terme de l'économie a en partie réussi : diminution de la dette extérieure ; amélioration du solde de la balance des paiements ; baisse du déficit des finances publiques (qui est passé de 4,45 % à 3,6 % du PIB).

Les sévères mesures de restriction ont cependant influé négativement sur le niveau de vie : le taux de chômage a atteint 17 % en 1999 avec une tendance à la hausse, l'inflation annuelle représentait 16,6 % en mars 2000 et les salaires réels ont baissé. Cette situation a aidé Vladimir Meciar et son Mouvement pour une Slovaquie démocratique ainsi que le Parti national slovaque, forces de l'opposition, à conserver environ 40 % des intentions de vote.

Le comportement de la coalition a contribué à cet état de choses.

Les mesures d'importance comme la réforme de l'administration et des finances publiques au profit des organes régionaux élus ou la privatisation des grandes banques et des télécommunications ont subi des contretemps à cause de conflits internes d'une coalition allant d'une crise à l'autre, et que seule la crainte du retour au pouvoir de V.

Meciar a préservée de l'éclatement.

Le Premier ministre Mikulás Dzurinda a fait part de son projet d'un nouveau parti, l'Union chrétienne démocrate, se démarquant ainsi des démocrates chrétiens présents dans la coalition ; l'autre composante de celle-ci, le Parti de la gauche démocratique, a vu le départ du vigoureux jeune populiste Robert Fico dont le nouveau parti Orientation se situait, début 2000, en deuxième position des préférences électorales derrière le parti de V.

Meciar. En matière de politique étrangère, le gouvernement a réussi à sortir la Slovaquie de son isolement et a entrepris des démarches énergiques en vue de son admission à l'Union européenne (UE) et à l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique nord).

Les relations du pays avec ses voisins ont été dans cette période les meilleures depuis sa création, le 1er janvier 1993.

Plusieurs accords ont été signés sur l'héritage de l'État commun à partager avec la République tchèque, et la participation au gouvernement du Parti hongrois de coalition a calmé les relations avec la minorité magyare, tout comme avec la Hongrie.

Un problème urgent est resté celui des Roms.

Leur exode vers le Royaume-Uni, la Belgique et les pays scandinaves a eu pour conséquence, pour les citoyens slovaques, de devoir désormais demander des visas pour plusieurs pays.. »

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