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Fiche de lecture, La France Périphérique de Christophe Guilly

Publié le 22/05/2022

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lecture

« Dans l’introduction de son essai, Christophe Guilluy dresse un constat sur la société d’aujourd’hui, sur lequel il va se baser dans la suite de son livre.

Ainsi, pour lui, la France a réalisé le rêve d’adapter la société aux normes de l’économie mondialisée.

Les métropoles sont ainsi devenues de véritables vitrines de la France sur le monde, et concentrent deux tiers du PIB national.

Bien que cette nouvelle société ait quelques dysfonctionnements (tensions communautaires, émeutes), ceuxci sont majoritairement occultés par le succès de ce modèle mondialisé.

Les classes populaires sont donc rendues presque invisibles .

Les politiques réduisent ainsi la question sociale aux « quartiers » (les banlieues).

Cependant, avec les mouvements sociaux récents (Bonnets rouges, vote FN), les nouvelles radicalités émergent désormais de territoires mis à l’écart : c’est ce que Guilluy désigne par le terme « France périphérique », ces ruraux ou habitants des espaces dits « périurbains subis » qui représentent aujourd’hui près de 80 % des classes populaires, cette « France des oubliés ». Enfin, il conclut son introduction par cette phrase, qui résume son propos et annonce la suite de son ouvrage : « on ne fait pas société en tenant à l’écart les plus modestes ». Chapitre 1 : Les classes populaires à l’heure de la mondialisation France a changé (trente glorieuses = classe moyenne majoritaire) _ cette vision persiste bien qu’ elle soit erronée ajd _ nouvelles radicalités vienne de la france périphérique et non pas des métropoles mondialisées _ Pq ? Territoire périphériques sont ceux qui concentrent fragilités sociales et éco Nouvelle géographie = une « France des métropoles » et une « France périphérique » _ souligne angle mort des classes populaires _ bien que marginalisées, elles n’en restent pas moins majoritaires Concept de classe moyenne dépassé, mais subsiste quand même car employé dan le cadre politique (et ancré) Définition du concept de classe populaire : « vivent en dessous du revenu médian, parfois dans des conditions de précarité extrême, toujours dans un état de fragilité sociale » _ Guilluy souligne l’hétérogénéité de cette classe populaire (ouvriers, petits paysans, chômeurs, actifs…), mais aussi son caractère transgénérationnel (jeunes, « retraités populaires »…) A distinguer des catégories supérieures métropolitaines, mais aussi des populations des quartiers d’immigration récente == recomposition du « populaire » _ nouvelles classes populaires au coeur d’un système redistributif sur le déclin. Carte des aires urbaines de l’Insee pas fausse mais subjective (vision surtout « urbaine et économique » des territoires ») = les territoires de l’exclusion sont réduits aux banlieues et à certaines zones rurales_ occulte l’intégration économique des classes populaires, qui n’est pas réussie. Véritable fracture n’est plus urbain/rural mais territoires dynamiques (métropoles)/territoires fragiles socialement Chapitre 2:La France des fragilités sociales Indicateur de l’Insee pour le zonage en aires urbaines pas pertinent car création « grandes aires urbaines » (qui concentrent d’après l’Insee 80 % de la population) qui met dans le même sac de très grandes métropoles et de plus petites (exemple/ Paris, Lyon , Bordeaux avec Guingamp, Tergnier, Châteaudun). »

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