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En quel sens ai-je besoin d'autrui pour être conscient de moi-même ? (Pistes de réflexion seulement)

Publié le 15/05/2020

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« Termes du sujet: En quel sens: quelle est la signification, comment comprendre l'expression et donc éviter un contresens: dans quelles limites peut-on accepter ce dire? MOI (n.

m.) 1.

— Désigne le sujet en tant qu'il se pense lui-même.

2.

— Idée que se fait de lui-même un individu quelconque.

3.

— (Psychan.) Instance de la seconde topique freudienne (opposé au ça et au surmoi), le moi (dasIch) dépend des revendications du ça et des impératifs du surmoi ; il apparaît comme un facteur de liaison desprocessus psychiques et représente le pôle défensif de la personnalité. ConscienceAu sens général, la conscience est le savoir intérieur immédiat que l'homme possède de ses propres pensées,sentiments et actes.

La conscience exprime ainsi notre capacité de réflexion et le pouvoir que nous avons de viserautre chose que nous-mêmes.

Son essence est, selon Husserl, l'intentionnalité. AutruiDésigne l'autre, en tant qu'il est cependant mon semblable.

Autrui est un alter ego, c'est-à-dire à la fois un autremoi, et un autre que moi.

C'est cet entrelacement du même et de l'autre en autrui qui fait l'objet d'unquestionnement philosophique. Conscience moraleCapacité propre à l'homme de pouvoir juger ses actions en bien comme en mal.

Si elle est susceptible de nous faireéprouver du remords et de la mauvaise conscience, la conscience morale fait pourtant notre dignité. Besoin:Exigence ou nécessité naturelle, d'ordre physiologique, dont l'assouvissement est nécessaire au maintien de la vie.À distinguer des besoins acquis ou artificiels, d'ordre psychologique ou social. DésirLe désir est d'abord la prise de conscience d'un manque, dont la satisfaction procure du plaisir.

Le stoïcismepréconise de discipliner nos désirs si on veut atteindre le bonheur.Platon nous invite quant à lui à nous méfier du désir, car il est insatiable, et de ce fait, source d'insatisfactiontoujours recommencée. Nous savons du solipsisme cartésien l'idée que le moi est plus certain que le monde : il y a d'abord le moi, puisensuite seulement le monde et autrui ; avec Descartes, la conscience devient une substance qui saisit sa puremêmeté dans l'acte du cogito.

Selon Descartes en effet, je n'ai pas besoin d'autrui pour avoir conscience de moi ;mais tout seul, puis-je avoir conscience d'exister ?Husserl va montrer que la conscience n'est pas une substance, mais une ouverture à l'altérité : je n'ai pas d'abordconscience de moi, puis d'autrui et du monde, parce que ma conscience est d'emblée rapport au monde et à autrui.Le monde dont je suis conscient n'est pas un désert vide, car je peux deviner la trace d'autrui derrière les choses :le champ n'existerait pas sans autrui pour le cultiver ; de même, le chemin sur lequel je marche n'a pas été tracé parmes seuls pas. À même la perception, je distingue moi, les autres choses que moi, et autrui, c'est-à-dire l'autre moi.

Husserl montreque cette distinction, qui semble toute naturelle, est en fait très complexe, et repose en dernière analyse sur lelangage : autrui, à la différence des choses, répond quand je lui parle.Par le langage, je suis avec autrui en situation de compréhension réciproque (ce pourquoi, d'ailleurs, je ne mecomporte pas de la même façon seul que devant autrui).

Le langage fonde donc la « communauté intersubjective »(Husserl).

Un langage que je serais seul à comprendre serait au mieux un code, au pire un charabia : par le seul faitque je parle une langue, je ne suis jamais seul, parce que parler une langue, c'est d'emblée appartenir à unecommunauté. Pour Hobbes, j'ai besoin d'autrui parce qu'il est dans la nature humaine de désirer l'honneur, c'est-à-dire de désirerqu'autrui admette ma supériorité.

La rencontre d'autrui nous révèle donc ce qu'est le fond de la nature humaine : ledésir de pouvoir .Hegel juge cette thèse insuffisante, car Hobbes suppose une nature humaine antérieure à la rencontre d'autrui.Selon Hegel , je ne suis pas d'emblée un homme qui aurait besoin qu'autrui reconnaisse en moi une humanité déjàconstituée, je ne suis homme que si autrui m'accorde ce statut.

Le désir de pouvoir, et donc le besoin d'autrui, n'estpas seulement révélateur, mais bien constitutif de mon humanité. Analyse du sujet : Le sujet prend la forme d'une question fermée, à laquelle il s'agira de répondre par « oui » ou « non » enconclusion, au terme d'une argumentation documentée.Le sujet nous place d'emblée dans une situation précise caractérisée par les deux points suivants : C'est la situation du rapport de moi à moi-même : je suis, sous ce rapport, à la fois sujet et objet.

Il s'agit donc d'un rapport réflexif (penser à la métaphore du miroir)Mon attention, sous ce rapport, se porte sur moi-même selon la modalité de la connaissance . Autrement dit, la situation envisagée est celle du sujet tentant de répondre à l'injonction socratique :. »

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