Égypte (2000-2001): Échec électoral pour le parti du pouvoir
Publié le 14/09/2020
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Égypte 2000-2001
Échec électoral pour le parti du pouvoir
En 2000-2001, les trois centres d'intérêt de l'Égypte ont ét
é : les élections législatives, l'évolution de la
scène politique régionale et du monde arabe consécutive à l'
aggravation de la crise israélo-palestinienne,
et les préoccupations suscitées par les problèmes monétaires
.
Au plan interne, le scrutin parlementaire d'octobre-novembre 2000 a cons
titué un échec relatif pour la
formation du président Hosni Moubarak, le Parti national démocrati
que (PND).
Au total (les élections se
déroulant en deux phases), 444 sièges étaient à pourvoir pa
r le vote, dix autres étant attribués de droit
par le chef de l'État.
Or, plus de la moitié des candidats du PND
ont connu l'échec.
Pour la première fois
depuis l'instauration du régime, en 1952, le parti gouvernemental n'a
pas obtenu la majorité absolue.
Certes, le gouvernement a pu se prévaloir de résultats beaucoup pl
us flatteurs, mais cela ne pouvait
masquer le fait que la majorité parlementaire a bénéficié d'
un massif enregistrement de 216 candidats
"indépendants" sans étiquette.
Le PND a ainsi perdu près de 150
sièges par rapport au scrutin précédent
(1995).
Quoi qu'il en soit, la stabilité du pouvoir n'a pas pour autant ét
é mise en cause, le Parlement jouant un
faible rôle ; le système politique égyptien est en effet de typ
e présidentiel fort.
L'autre enseignement de ce scrutin aura été le résultat obtenu
par les membres de la confrérie des Frères
musulmans.
Ce mouvement islamiste interdit, qui joue un rôle politiqu
e important depuis sa fondation en
1928 par Hassan al-Banna, n'est pas autorisé à se constituer en pa
rti légal.
Il se présentait
traditionnellement sous couvert du Parti du travail, mais celui-ci a é
té tenu à l'écart du scrutin.
Malgré de
nombreuses intimidations, et des heurts violents pendant la campagne, 17
de ses candidats, se
présentant comme indépendants, ont été élus.
Quant au Né
o-Wafd (libéral), il a enregistré un résultat
décevant (7 sièges).
Il ne fait pas de doute que la présence de magistrats dans les bureau
x de vote a limité les fraudes (elles
avaient gravement entaché les législatives de 1995).
Un espace diplomatique plus restreint
En matière diplomatique, l'Égypte joue traditionnellement un rô
le majeur, notamment de médiation, sur
la scène régionale.
Ayant signé un traité de paix avec Israë
l en 1979 à la suite des accords de Camp
David (ce qui lui a permis de récupérer le Sinaï occupé dep
uis 1967), active au sein du camp arabe tout
en étant alliée des États-Unis, elle dispose en effet de multip
les leviers d'influence.
L'évolution de la crise
israélo-palestinienne a cependant considérablement restreint sa ca
pacité d'action, les espaces de
négociation s'étant réduits comme peau de chagrin.
L'échec des négociations israélo-palestiniennes de Camp David I
I sous égide américaine, puis le
déclenchement de la nouvelle intifada dans les Territoires, à part
ir du 28 septembre 2000 et, enfin, la
victoire d'Ariel Sharon aux élections anticipées de février 200
1 pour le poste de Premier ministre en Israël
ont créé une situation peu maîtrisable.
Les relations relativem
ent normalisées avec Israël sont devenues
plus tendues, comme pour la plupart des pays arabes.
Pour la première fois depuis dix ans, un sommet extraordinaire de la
Ligue des États arabes a d'ailleurs
été réuni au Caire, les 21 et 22 octobre 2000.
La résolution
adoptée en solidarité avec le soulèvement
palestinien dans les Territoires a désigné avec peu de ménageme
nt les responsabilités israéliennes dans
l'échec du processus de paix.
H.
Moubarak a cependant rappelé que
la stabilité de la région avait besoin
d'une logique de paix.
L'Égypte a pesé, de même que la Jordanie
, pour éviter toute rupture des relations
avec l'État hébreu.
Les recommandations du sommet concernant l'int
erruption de la coopération
multilatérale dispensaient ainsi ces deux pays en paix avec Israël
d'une quelconque rupture bilatérale.
Quelques mois plus tôt, le 3 avril, Le Caire avait accueilli une autr
e réunion internationale, le premier.
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