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États-Unis (2000-2001): Le retour au pouvoir du clan Bush

Publié le 15/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/0/451055.txt[15/09/2020 14:08:43] États-Unis 2000-2001 Le retour au pouvoir du clan Bush L'élection présidentielle du 7 novembre 2000 a été si serré e que les résultats définitifs n'ont été connus qu'après trente-six jours de rebondissements politico-judiciaires.

Un e victoire à l'arraché (507 voix d'avance sur son concurrent) en Floride - État où les élection s ont été entachées d'irrégularités et dont le gouverneur se trouvait être le frère du candidat républicain - a permis à celui-ci, le gouverneur du Texas George W.

Bush, d'emporter, après quatre décomptes de bulletins, t rois arrêts de la Cour suprême de Floride et deux de la Cour suprême fédérale, et à une voix p rès, la majorité requise au collège électoral.

Son challenger démocrate, le vice-président sortant Al Gore, avait pourtant obtenu plus d'un demi-million de suffrages populaires de plus.

N'ayant ni la majorité populaire ni mandat clair et ne disposant au C ongrès que d'une majorité (historiquement) faible (au sein de la Chambre des représentants c omptant 435 sièges, les républicains ont obtenu un avantage de seulement 8 voix, tandis qu'au Sénat les de ux partis arrivaient à égalité, avec 50 sièges chacun), le nouveau président a fait valoir son intenti on de coopérer avec le camp démocrate.

Cette coopération est devenue nécessaire lorsque le Sénat a bas culé dans le camp démocrate : le 6 juin 2001, le sénateur républicain du Vermont, James Jeffords, a en eff et quitté son parti, se déclarant "indépendant".

Tout au long de sa campagne électorale déjà, le gouverneur du Texas et fils de l'ancien président George H.

W.

Bush (1989-1993) avait fait valoir son pragm atisme, son esprit de compromis et les bons rapports personnels qu'il avait toujours maintenus avec ses enn emis politiques.

Mais les "ultras" du camp républicain - en particulier la droite chrétienne, qui lui a appporté un soutien sans faille lors des primaires, tout en gardant profil bas -, ainsi que les milieux d'affaire s - qui lui avaient permis d'amasser un trésor de guerre électoral de 100 millions de dollars -, se son t montrés, dès le début de sa présidence, extrêmement vigilants.

Le poids des milieux d'affaires et de la droite chrétienne Les toutes premières décisions du président semblaient en effet prioritairement destinées à satisfaire ces deux groupes.

George W.

Bush s'est empressé d'annuler des décision s de dernière minute prises par son prédécesseur Bill Clinton (1993-2001), en particulier en matiè re d'environnement (préservation de 24 hectares de forêt) et de protection des travailleurs contre les acci dents de travail.

Et malgré la doctrine de séparation de l'Église et de l'État, il a annoncé qu'un nomb re croissant de programmes sociaux seraient administrés en coordination avec des groupes religieux.

Il a aussi ré itéré sa promesse d'interdire tout soutien fédéral aux organisations internationales promouvant l'avo rtement.

Le président n'en continuait pas moins à se présenter comme un "conservateur compatissant" (co mpassionate conservative) soucieux de compromis.

C'est pourquoi la formation de son équipe a été u n véritable exercice d'équilibriste.

Les deux premières personnes nommées ont été des Noirs (com munauté dont G.

W.

Bush a obtenu à peine 10 % des suffrages) : Colin Powell (chef de l'État-Major des armées pendant la guerre du Golfe en 1991) au poste de secrétaire d'État, et l'universitaire Condoleez za Rice au poste de directrice du Conseil de Sécurité nationale.

Le nouveau président a invité certain s démocrates à rejoindre son gouvernement.

Seul Norman Mineta, ancien membre du cabinet Clinton d'origine asiatique , a accepté.

Enfin, le nouveau président a désigné John Ashcroft, un "ultra" de la droite chré tienne, au poste de garde des Sceaux.

Au-delà de ce saupoudrage, la nouvelle équipe se distinguait surto ut par le nombre de vétérans de l'administration de G.

Bush père.

La cohésion de ce gouvernement, dominé par les conservateurs proches des milieux d'affaires, était d'ailleurs assurée par le vice-pré sident Dick Cheney, qui fut secrétaire à la Défense durant la première administration Bush, et qui est devenu la véritable cheville ouvrière de la nouvelle équipe.

Lorsque le nouveau président est entré en fonctions le 20 janvier 2001, l'économie, qui en était à son 117e mois de croissance ininterrompue, semblait s'essouffler.

Les mois p récédents avaient vu l'éclatement de la bulle Internet et l'effondrement des cours boursie rs.

En particulier, l'indice Nasdaq des valeurs technologiques avait perdu 60 % par rapport à son sommet de m ars 2000.

Entre janvier et avril. »

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