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Mozambique (1999-2000) La Renamo sur les talons du parti au pouvoir

Publié le 20/09/2020

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« Mozambique (1999-2000) La Renamo sur les talons du parti au pouvoir La multiplication des révélations de malversations et d'enrichissement personnel de plusieurs membres du gouvernement a contribué à aggraver les motifs d'insatisfaction parmi la population.

Les premiers sondages, à quelques mois de l'élection présidentielle (prévue initialement au mois d'octobre, elle sera repoussée à début décembre 1999), donnaient ainsi vainqueur Afonso Dhlakama, principal adversaire du président sortant Joaquim Chissano.

Mais la Renamo (Résistance nationale du Mozambique) d'A.

Dhlakama, prudente, a en réalité davantage tablé, grâce à son alliance avec dix autres partis d'opposition, sur une victoire aux législatives plutôt qu'à la présidentielle, escomptant une cohabitation inédite.

La rentrée parlementaire de septembre 1999 a, de ce fait, donné lieu à de féroces empoignades sur l'opportunité de la révision de la Constitution, l'opposition réclamant un régime semi-présidentiel. Pendant ce temps, J.

Chissano, imperturbable, se concentrait sur un projet de rénovation en profondeur de son gouvernement sous l'influence notamment d'organismes financiers internationaux déçus par les résultats obtenus par certains ministres.

En définitive, la Renamo est parvenue à remporter 117 des 250 sièges du Parlement, et la victoire annoncée de J.

Chissano a été beaucoup plus étriquée que prévue (52,3 % des voix contre 47,7 à A.

Dhlakama). Sur le plan économique, le Mozambique est resté très attractif pour les investisseurs étrangers, même si une loi promulguée en juin 1999 sur la mise en place d'une TVA de 17 % a provoqué quelques inquiétudes de leur part.

Plusieurs groupes sud-africains ont néanmoins commencé à prendre des positions dominantes dans le secteur de la grande distribution, en projetant la construction de centres commerciaux géants.

Les donateurs ont continué d'apporter leur manne avec largesse.

Certains, comme la Chine et les États-Unis, se sont même disputé le droit d'accorder des subventions à la construction de bâtiments publics à Maputo.

Londres n'a pour sa part pas hésité à doubler son aide, destinée notamment à dynamiser des projets agricoles et à restructurer l'approvisionnement en eau dans la province de Zambézie.

La Banque africaine de développement (BAfD) a apporté son concours à l'amélioration et l'extension du réseau d'adduction d'eau à Maputo et ses environs.

De façon générale, ces enjeux économiques ont eu plus que jamais une coloration politique.

En plein c œur de la campagne électorale, des dignitaires du parti au pouvoir, le Frelimo (Front de libération du Mozambique), ont publiquement accusé plusieurs investisseurs européens de privilégier les dirigeants de la Renamo dans le choix de leurs représentants locaux.

En réalité, la plupart de ces investisseurs ont savamment mélangé leurs relais de part et d'autre de l'échiquier politique. Sur le plan social enfin, le gouvernement a préparé une loi visant à protéger les salariés atteints du virus du sida contre le risque de licenciement.

Mais l'atmosphère de mécontentement s'est maintenue tout au long de l'année.. »

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