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Guatémala 1999-2000: Retour au pouvoir des partisans de Rios Montt

Publié le 15/09/2020

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« Guatémala 1999-2000 Retour au pouvoir des partisans de Rios Montt Le Guatémala a connu, en 1999, ses premières élections générales de l'"après-guerre civile" (1960-1966), avec la participation des forces de guérilla reconverties en une formation politique, l'Alliance nouvelle nation (ANN).

Ces scrutins se sont soldés par la victoire du Front révolutionnaire guatémaltèque (FRG), le parti de l'ancien dictateur Efraín Rios Montt (1982-1983), responsable de massacres d'Indiens et créateur des Patrouilles d'autodéfense civile (PAC), dont la candidature à l'élection présidentielle de novembre-décembre 1999 a été invalidée.

Élu avec 68 % des suffrages au second tour (26 décembre), Alfonso Portillo (FRG), personnage controversé - il a admis avoir commis un meurtre -, s'est trouvé en position de force.

Le FRG a gagné 64 députés sur un total de 113, et a fait élire E.

Rios Montt à la présidence de l'Assemblée législative.

Cette formation a donc facilement battu le Parti d'avancée nationale (PAN, jusqu'alors au pouvoir).

Pour sa part, la gauche, unie autour de l'ANN, a été éliminée dès le premier tour (7 novembre), ne recueillant qu'une dizaine de sièges à l'Assemblée.

L'Unité révolutionnaire nationale guatémaltèque (URNG), principale organisation de guérilla membre de l'ANN, n'a donc guère tiré profit de ses années de lutte, à la différence du Front Farabundo Martí de libération nationale (FMLN) au Salvador. A.

Portillo a tenu, tout au long de sa campagne, un discours à tonalité populiste, promettant de relancer l'économie pour créer des emplois, de doubler le budget de l'éducation et de garantir une couverture sociale pour tout le monde.

Il est vrai que la croissance n'a été en 1999 que de 3,3 %, contre 4,9 % en 1998 et 4,1 % en 1997, cet essoufflement étant dû aux séquelles du passage de l'ouragan Mitch fin octobre 1998.

Mais le défi principal réside dans le processus de paix. A.

Portillo a d'emblée déclaré vouloir accélérer la mise en œuvre des réformes contenues dans les accords de paix de 1996.

Celles-ci ont connu un coup d'arrêt spectaculaire avec la victoire du "non" au référendum du 16 mai 1999, qui portait sur la mise en place d'un ensemble de droits sociaux.

Le Guatémala "multiethnique, pluriculturel et multilingue", prévu par les accords de 1996, tardait ainsi à voir le jour.

De surcroît, un rapport de la Mission des Nations unies au Guatémala (Minugua), publié juste avant l'entrée en fonction d'A. Portillo (14 janvier 2000), a montré que la situation des droits de l'homme n'était guère brillante.. »

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