Databac

DM Philosophie : La liberté est-elle dans la révolte ?

Publié le 18/10/2022

Extrait du document

« DM Philosophie : La liberté est-elle dans la révolte ? : Introduction : La révolte est un fait social de contestation de l’homme contre tout ce qui l’asservit, contre ce qu’il estime injuste ou immoral.

Il faut distinguer la révolte de la révolution.

Est-ce à dire que la liberté est dans la révolte ? Pour répondre à cette question il faut s’interroger sur la nature de cette révolte.

Est-elle réellement la conséquence d’une expression de liberté ? N’est-elle pas avant tout un moyen d’échapper à sa condition d’homme mortel ? Ne faut-il pas concevoir la révolte autrement que comme un combat ultérieur d’expression de la pensée par l’art qui serait source de liberté pour échapper à la condition humaine qu’est la mort? I- 1ère thèse Le véritable esprit de révolte consiste à exiger le bonheur ici, dans la vie, comme le dit Ibsen.

Que l’on soit croyant ou non, la mort et la souffrance poussent à la révolte, et comme pour les maladies incurables, il y a un stade où le patient se révolte contre son destin.

Pourquoi moi ? dit-il, mais nous autant que nos proches, ne sommes-nous pas tous voués, tôt ou tard, à cette maladie incurable qu’est la mort ? D’où le raisonnement de Stendhal qui nous montre la révolte d’un homme contre l’injustice de la condition humaine. On dit souvent qu’un homme révolté est un homme qui dit non mais que refuse-t-il si ce n’est sa propre condition ? « L'homme », dit Camus, « est le seul animal qui refuse d'être ce qu'il est » , peut même se révolter contre le sacré et revendiquer un ordre humain, se dresser contre la création tout entière. Si l’homme se révolte, il se révolte contre ce qui l’asservit, contre une injustice, l’homme étant dans la nature au sens du cosmos, l’ordre des choses ne dépendent pas de lui.

Il faut donc vouloir ce qui nous arrive et l’accepter pour être acteur de nos vies , sinon on subit ce qui contraire à la liberté.

Or se révolter c’est contredire cet ordre ; ainsi même si l’on a l’impression d’agir on subit, car ce qui devra se passer se passera, pour être libre il faut vouloir cet asservissement qu’est la pression de la mortalité humaine « La liberté consiste à vouloir les choses qui arrivent, non comme il nous plaît mais comme elles arrivent » (Epictète, Le manuel). La révolte détruit tout surtout l’homme car en plus de prendre conscience de son mal-être causé par l’asservissement, il s’épuise à mener un combat qu’il ne gagnera pas. Accepter ce qui nous arrive quand cela nous arrive ce n’est pas fataliste et ce n’est pas une forme d’asservissement ou de soumission au contraire. Dans cette révolte, l’homme peut perdre son humanité, il peut arriver à une révolte morbide contre ce qu’il a considéré comme le mal, se révolter contre le genre humain lui-même.

Une sorte de nihilisme absolu.

Mais Comment accepter d’avoir été jeté dans l’existence sans l’avoir choisie ? Comment accepter d’être responsable d’une vie qu’on n’a pas voulue ? Il y a d’autres révoltes pour les hommes.

Les révoltes sociales et politiques sont celles auxquelles on pense plus couramment, pourtant, André Breton dit qu’il faut empêcher que la précarité artificielle de la condition sociale ne voile la précarité réelle de la condition humaine.

La révolte crée une conscience collective, un esprit d’ensemble, elle créé l’unité des hommes.

Et nous retrouvons l’idée commune de l’homme révolté : je me révolte donc nous sommes.

Finalement la révolte est-elle une pulsion de vie ou de désespoir ? Conséquence : Donc la révolte est contraire à la liberté Résistance : la révolte est justement une pulsion d’espoir, mais pour le comprendre il faut analyser la notion de révolte sous un autre angles II- 2e thèse Hypothèse (amorce) : la révolte contre la condition humaine par l’art, un moyen d’exprimer sa liberté de penser. Argumentation : La victoire obtenue par la violence équivaut.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles