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Dissertation le dieu des petits riens

Publié le 04/11/2021

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« L’extrait à étudier est la fin de l’excipit du Dieu des Petits Riens d’Arundhati Roy.

Cette scène raconte sous forme d'analepse, la première nuit des deux amants Ammu et Velutha, avant que le décès de Sophie Mol, drame initial qui enclenche le récit, n’advienne.

Pour autant, cette première étreinte amoureuse n’a rien d’une lune de miel tant elle provoque une tension chez le lecteur qui sait que les personnages seront rattrapés par leurs destins.

Cet extrait, qui s’inscrit dans le dernier chapitre de l’œuvre intitulé “Le coût de la vie” est également la synthèse des thèmes du livre. En quoi cet excipit est-il la clé de voûte du roman, par la mise en scène de deux figures subalternes d’un destin inexorable ? Nous verrons tout d’abord que la temporalité disloquée fait des acteurs ses subalternes avant d’étudier en quoi cette scène est une transgression dont le lecteur sait l'issue fatale pour finir avec l’usage des langues et des silences, comme porte vers une troisième dimension. I- Une temporalité puzzle qui fait des acteurs de la scène ses sujets a- Analyse de la temporalit é Si Ammu et Velutha sont subalternes dans cette scène, c’est d’abord parce que la temporalité du récit les relègue au rang de d’objet.

En effet, ils ne sont pas acteurs de leurs destins, mais subissent les conséquences d’une histoire écrite d’avance : la scène clôture le récit via une analepse, dont le lecteur connait déjà l’issue.

Cette boucle temporelle est notamment reconnaissable aux temps de narration choisit.

Si toute la première partie de l’extrait est au passé, après la mort présentée ligne 90, le récit s’achève au présent.

Cette mort suivit d’une résurrection, incarnée par le présent de narration, semble faire écho à la fois au catholicisme d’Ammu mais aussi au cycle de la vie et de la réincarnation chère à la culture indienne. b- Métaphore de l’insecte De même l’épisode de l’araignée, qui occupe près de quarante lignes semble mettre les deux protagonistes au même plan que l’insecte.

Velutha et Ammu ont en effet une attitude comparable à celle qu’ils pourraient avoir avec un alter ego, allant jusqu’à se vexer (ligne 58) du comportement de l’insecte.

Pire encore, en le baptisant “Sa Majesté” ligne 56, elle semble les surpasser.

Comme à une reine, ils lui fournissent des vêtements.

Cette distorsion des échelles également marquée par le prédicat honorifique en oxymore “Sa. »

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