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Dissertation la joie

Publié le 01/11/2021

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« CARRON Margaux Jeudi 11 Mars 2021 DISSERTATION – La Force de Vivre Notre époque, dominée par l’insécurité, l’exaspération et la colère, cultive le drame et semble peu propice à la joie ; cependant, nous pouvons toujours la choisir, la préférer au malheur, même dans une situation tragique.

C’est dans cette idée là que Clément Rosset écrit dans La Force majeure : « [La joie] consiste en une approbation de l’existence tenue pour irrémédiablement tragique ».

On comprend de cette citation que la joie ne serait pas une illusion, mais plutôt un paradoxe. Tout d’abord, la joie exprime une satisfaction qui se caractérise par un sentiment de plénitude.

C’est une émotion qui est essentielle, notamment pour Spinoza et Nietzsche qui voient en elle un synonyme d’existence, ou pour Bergson qui la fait rimer avec « élan créateur ».

Spinoza écrit en effet que la joie est « le passage de l’homme d’une moindre à une plus grande perfection », car elle témoignerait d’un accroissement de la puissance de connaître ; pour Nietzsche, elle exprimerait la volonté de puissance en tant qu’acceptation joyeuse, heureuse de la vie.

En ce qui concerne l’existence, on y trouve l’idée de vie, avec ses fragilités et incertitudes, mais aussi celle d’un mouvement.

La joie provenant de l’existence même, elle serait de fait accessible à tous.

Mais sommes- nous vraiment en capacité de choisir d’être joyeux/ de trouver la joie ? A la lumière des Contemplations de Victor Hugo, du Gai Savoir de Friedrich Nietzsche et de La Supplication de Svetlana Alexievitch, il s’agira d’abord de s’intéresser au fait que nous ne sommes pas toujours la source de notre joie, car nous ne passons pas forcément par l’approbation de notre existence pour la rencontrer, puis nous nous interrogerons sur la mesure dans laquelle l’approbation d’une existence tragique peut-être créatrice de joie.

Nous ne sommes pas forcément responsables de notre joie, dans le sens où l’on ne passe par forcément par l’approbation de notre existence pour la ressentir.

La joie est sans cause et sans condition, et il n’y a rien de plus naturel que la joie.

Cependant, la joie, contrairement au bonheur, n’est pas dans le registre des vécus ordinaires car elle échappe à l’intentionnalité.

Elle jaillit sans que l’on puisse vraiment si attendre : la joie réside dans l’être et non pas dans le « faire ».

Hugo dans son recueil fait référence à des souvenirs lui ayant procuré de la joie.

Il se rappelle par exemple des soirs où Léopoldine apprenait à lire à sa cadette : « Moi j’écoutais… Ô joie immense -De voir la sœur près de la sœur ! ».

Il s’agit bien d’une situation particulière, qui n’a pas été « préméditée » par le père pour ressentir de la joie, et non de l’approbation d’une existence tragique.

Un autre exemple d’événement simple ou coutumier qui apporte de la joie chez le poète sans pour autant qu’il en soit lui-même responsable : « (…) On va joyeusement – en voiture publique à quelque endroit charmant ».

Nous retrouvons également dans la Supplication plusieurs témoignages, en général sur le passé, invoquant des souvenirs joyeux : « Malgré ces circonstances, il y avait une certaine joie qui régnait ; les hommes buvaient de la vodka, jouaient aux cartes, draguaient les femmes, parlaient d’argent ».

C’est un simple espace, environnement ou même une. »

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