Dissertation Intégrale n°1 Sujet : « Avons-nous besoin d'autrui pour avoir conscience de nous-mêmes ? »
Publié le 27/03/2021
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Dissertation Intégrale n°1
Sujet : « Avons-nous besoin d'autrui pour avoir conscience de nous-mêmes ? »
La conscience, du latin « cum scentia » (avec savoir/science), peut se définir comme la connaissance
qu’a l’homme de ses pensées, de ses sentiments, de ses sensations comme de ses actes.
On discerne
généralement deux types de conscience : la conscience immédiate, qui renvoie à la simple présence de l’homme
à lui-même au moment où il pense.
Je sais que je souffre au moment où je souffre.
La conscience réfléchie,
quant à elle, signifie que l’homme réfléchit à ses pensées, ses actes, il est donc capable de faire un retour sur
ses pensées et par conséquent de les analyser pour ainsi revoir son jugement, c’est la conscience psychique qui
est inséparable de la conscience morale qui nous fait juger nos actions.
L’humain est un être social, qui se construit dans une société où la parole et le regard des autres
influent sur le comportement de chacun.
En effet, la société dans laquelle nous vivons exclue la solitude de
l’esprit collectif, ce qui nous confronte sans arrêt avec des préoccupations d’ordre social, comme à juste
terme ou non, avec le jugement de nos semblables.
Mais avons-nous réellement besoin d’autrui pour avoir
conscience de nous-mêmes ?
Tout d’abord, nous verrons si notre vie est compatible à l’isolement, à la solitude, et l’inexistence
d’autrui pour enfin voir si autrui ne serait pas un obstacle à notre liberté.
Chaque personne grandit et se développe différemment.
Nous grandissons grâce aux épreuves que
nous surmontons plus ou moins avec succès mais aussi avec le soutien que nous apportent les autres.
Parfois, même, nous avons besoin d’un modèle, d’une personne à copier pour mûrir et atteindre la prospérité,
jusqu’à même nous dire que sans lui (notre modèle personnel), nous ne serions pas, nous ne serions rien.
Hegel dit : « La conscience générale de soi est l’affirmative connaissance de soi-même dans l’autre moi.
»
Pour avoir conscience de soi, il faut aussi avoir conscience de l’autre comme d’un alter ego.
Cette citation
d’Hegel peut être directement mise en relation avec la parole de Sartre, « Ce moi qui n’est pas moi» pour
définir autrui.
On peut donc déduire que l’être-humain a besoin d’un pilier, d’un modèle sur lequel se baser
pour se développer et avoir conscience de lui-même.
La conscience de soi passe non seulement par la connaissance de soi mais également par
l’éducation.
L’Homme, est non seulement un être social, qui vit en groupe, en société mais c’est aussi un être
qui a une soif de culture, de connaissance introduite par l’éducation.
L’éducation du latin « educatio » qui
signifie « formation de l’esprit » est l’action d’élever, de développer ses facultés physiques, intellectuelles et
morales.
Dans l’inconscient collectif, cette responsabilité est attribuée aux parents, les parents éduquent
leurs enfants.
Mais aussi à l’état, avec l’accès à l’école.
L’exemple de Victor, l’enfant sauvage s’impose.
Son
cas est particulièrement intéressant et éclairant, car il a suscité une expérience éducative.
François Truffaut
lui consacra même un film sorti en 1969.
C’est au XIXème siècle, dans le sud de la France, en Aveyron, qu’il
est découvert et capturé par des chasseurs, un enfant ayant une dizaine d’années, vivant à l’état sauvage.
Il
ne sait parler, lire, ni écrire : il n’est pas en adéquation avec les codes de la société, il est considéré comme
sauvage voir même comme « arriéré mental incurable ».
C’est pourquoi Jean Itard a tenté de rééduquer le
jeune Victor.
Malgré beaucoup de travail et de conviction, la rééducation de Victor est un quasi-échec ..
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