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commentaire de texte: Supposons que quelqu’un affirme, en parlant de son penchant au plaisir - Kant

Publié le 24/03/2022

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« Moura Emma T09 Commentaire de texte : Critique de la raison pratique Ce texte est un extrait de l'ouvrage Critique de la raison pratique , Žcrit par le philosophe Emmanuel Kant (1724 - 1804) apparu en 1788.

Les thmes de ce texte sont la libertŽ et la morale puisque l'auteur transmet et dŽveloppe son idŽe ˆ propos du rapport d'antŽcŽdence entre elles.

Mais cette morale dŽsigne l'ensemble des devoirs que tout tre qui agit sous la conduite de la raison.

La libertŽ quant ˆ elle dŽsigne la capacitŽ de se dŽterminer ˆ agir par soi-mme sans tre dŽterminer par autre chose ou ˆ agir sous la contrainte.

L'homme, Žtant un tre libre, est-il moralement responsable de ses actes ? Ou, au contraire, est-ce parce qu'il est moral, quÕil reconna”t qu'il est entirement libre de faire ses propres choix.

Pour Kant, c'est le fait d'tre moral qui permet ˆ l'homme de prendre conscience de sa libertŽ.

Dans un premier temps nous verrons quÕil est impossible de vaincre ses passions et ensuite que cette victoire sur les passions peut sÕobtenir par la conscience du devoir. Premirement, le texte dŽbute avec une premire Þction : " Supposons que quelquÕun affirme, en parlant de son penchant au plaisir, quÕil lui est tout ˆ fait impossible dÕy rŽsister quand se prŽsentent lÕobjet aimŽ et lÕoccasion ".

Kant reproduit le discours de quelqu'un qui se dŽclare attirŽ par un plaisir au point de ne pas pouvoir s'empcher de vouloir l'Žprouver chaque fois que cela est possible.

Pourquoi ? Non pas parce qu'une contrainte extŽrieure lui impose de cŽder, mais parce que son penchant, son dŽsir le pousse ˆ cŽder.

C'est plus fort que lui, ce qui implique qu'il cde malgrŽ lui, que tous les efforts qu'il fait ou pourrait faire contre son dŽsir sont ou seraient vains.

Kant poursuit la prŽsentation de sa Þction : " si, devant la maison o il rencontre cette occasion, une potence Žtait dressŽe pour lÕy attacher aussit™t quÕil aurait satisfait sa passion, ne triompherait-il pas alors de son penchant ? " En imaginant qu'on le menace de mort s'il cde ˆ son dŽsir.

L'enjeu de cette mise ˆ l'Žpreuve est de savoir s'il est vrai que son penchant, son dŽsir ou sa passion le privent de libertŽ.

S'il ne peut pas ne pas cŽder, si son dŽsir reste le plus fort, il n'est pas libre sinon au contraire il lÕest. L'enjeu de cette Þction est donc de savoir si nos penchants dŽterminent notre conduite ou si au contraire nous sommes libres en agissant outre dÕeux.

Selon Kant si on interroge celui qui se dŽclare soumis ˆ ces dŽsirs : Ç  On ne doit pas chercher longtemps ce quÕil rŽpondrait .

" Il rŽpondrait quÕil ne pourrait pas cŽder ˆ son penchant.

Ce qui signiÞe qu'il est libre puisqu'il peut empcher ce dŽsir.

La mise ˆ l'Žpreuve de la puissance des dŽsirs rŽvle donc qu'ils ne sont pas irrŽsistibles et donc qu'ils ne suppriment pas notre libertŽ.. »

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