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Commentaire de texte Epicure - Analyse de citation – Histoire de la philosophie – Maxime capitale 29

Publié le 06/05/2021

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« Louise CARIDI Analyse de citation – Histoire de la philosophie – Maxime capitale 29 Afin de réguler le désir qui serait une « bête monstrueuse et polycéphale » (Platon), des méthodes de limitation de celui-ci ont été mises en place notamment par Descartes dans son Discours de la méthode en 1637.

Mais cette idée d’une disposition rationnelle pour contrôler le désir n’est pas nouvelle puisqu’elle existait déjà durant la Grèce antique.

En effet, Epicure qui vivait à cette époque (341 – 270 avant JC), a notamment fondé l’école du Jardin qui avait pour devise « tout le monde peut et doit philosopher ».

Il basait sa philosophie sur la proximité avec la nature par l’atomisme mais aussi sur la recherche de l’ataraxie par la limitation des désirs.

La citation soumise à notre étude est tirée de l’œuvre Lettre, maximes et autre textes et plus précisément de la troisième lettre : la lettre à Ménécée.

Cette lettre est une sorte de guide pratique et thérapeutique pour orienter les désirs humains vers le bien.

Cette méthode se met notamment en place par un « quadruple remède » : le tetrapharmakos qui comprend quatre préceptes pour parvenir à l’ataraxie.

La citation soumise à notre étude correspond au troisième remède qui vise une limitation des désirs qui ne recherche que ceux qui permettent d’éviter la douleur.

La citation est présente aux paragraphes 127 et 128 de la lettre à Ménécée et est reprise par la maxime capitale 29 : « Parmi les désirs, les uns sont naturels et nécessaires, d’autres naturels et non nécessaires, d’autres enfin ne sont ni naturels ni nécessaires mais proviennent d’une opinion sans fondement ».

Dans cette citation, Epicure traite du désir et plus particulièrement il affirme qu’il faut établir une distinction entre les désirs et ne retenir que ceux qui sont nécessaires et naturels.

Ainsi pour Epicure, le désir se sépare en trois catégories dont seulement une est véritablement désirable.

Il faut ainsi tenter de comprendre en quoi cette classification du désir va permettre le bonheur et dans quelle mesure il existe des désirs qui sont préférables à d’autres.

Dans cette maxime, Epicure s’éloigne des philosophies stoïciennes ou platoniciennes qui condamnent toutes formes de désirs.

En effet il est favorable au désir mais il faut que ce. »

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