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Averroès (1126-1198): ISLAM ET PHILOSOPHIE

Publié le 19/06/2020

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« ? Le souci d'Averroès est d'établir un accord, une paix perpétuelle entre la philosophie et la religion. Pour cela il faut d'abord les définir. La philosophie est l'étude réfléchie de l'univers en tant qu'œuvre d'art de l'Artisan suprême (Dieu). Elle comprend aussi l'étude de la logique qui régit les raisonnements. ? La religion, quant à elle, est l'ensemble des révélations dont Dieu a gratifié les hommes; ces révélations portent sur la nature de Dieu, les lois de l'action humaine, les moyens d'obtenir le salut. ? Partant du principe que « la vérité ne peut contredire la vérité », Averroès soutient que rien de ce qui est dans la philosophie ne saurait être contredit par la Révélation. Il faut donc tâcher de bien comprendre, de bien interpréter le Coran pour comprendre ce qu'il nous révèle. B. Trois types d'hommes ? Mais est-il prudent de laisser tout le monde interpréter le Coran à sa guise ? Tous les hommes en sont-ils capables ? Non, répond Averroès. Il y a trois classes d'esprit : ceux qui sont capables de véritables démonstrations, ceux qui ne s'adonnent qu'à une vaine dialectique, sans jamais trouver de solution, ceux enfin qui ne peuvent atteindre que les vérités exprimées de manière simple et imagée. Les premiers sont les philosophes, les deuxièmes les théologiens, les derniers le peuple des fidèles. ? Les expressions imagées du Coran conviennent parfaitement au peuple, qui a besoin d'être impressionné: nul besoin pour lui d'interprétation. Il est bon que les hommes croient que le paradis est un vrai jardin, que l'enfer est plein de flammes, que Dieu est assis sur un trône - cela frappe son imagination grossière - et motive sa volonté. ...»
AVERROÈS (Cordoue, 1126-Marrakech, 1198). Nom donné en Occident à Ibn Ruchd, célèbre philosophe arabe de Cordoue, commentateur d’Aristote. Ses œuvres exercèrent une grande influence sur la philosophie européenne au Moyen Age. Sa doctrine fut critiquée par saint Thomas d’Aquin et condamnée par l’Église au XIIIe lors du IVe concile du Latran et au XVIe siècle.

« Ili li Averroès (1126-1198) ISLAM ET PHILOSOPHIE Le bu t d' Averr oès es t m o i n s de d éf e nd r e la religion à l ' a id e de la ra is on , q ue de m o nt r e r à quell es cond itions la rel igion e st co nc il i abl e a ve c la p h il o s o ph i e .

Il s' at ti ra pou r c et t e ra is on l a méfiance d e s t hé o l o gi e n s m us u lm an s , q u i e s t i m è r en t ses in terp réta tion s du Coran p a r trop r i s q ué es .

D e f a it , la p h il o s o ph i e propre d ' Av e r ro è s ap pa ra ît bi en pen c om p a ti b le a-vec u n e lec ture l it té ra l e de la s a i nt e écri ture.

C' es t par l ' in t er m é di a i re d'Averroès, grand com men tateu r d ' Ar i s to t e , que l 'O cc id en t méd iéval redécouv rit le grand p h i l os o p h e g re c a u XIII" siè cl e. 1- .1 •.

__ R_é_v_é_I_a_ti_o_n_,_th_é_o_I_o_gi_· e_, _P_hil_"_o_s_o_p_hi_"_e _ __ _ _ _ A .

N é ce s s it é d'une inter prétat ion ■ Le souci d' Averroès est d'établir un accord, une paix perpétuelle entre la philosophie et la religion.

Pour cela il faut d'abord les définir.

La phi­ losophie est l'étude réfléchie de l'univers en tant qu'œuvre d 'a r t de l 'Artisan suprême (Dieu).

Elle comprend aussi l'étude de la logique qui r ég i t les r ai so nn em en t s. ■ La religion, quant à elle, est l'ensemble des révélations dont Dieu a gratifié les hommes; ces révélations portent sur la nature de Dieu, les lois de l'action humaine, les moyens d'obtenir le salut. ■ Partant du principe que « la vérité ne peut contredire la vérité » , Averroès soutient que rien de ce qui est dans la philosophie ne saurait être contredit par la Révélation.

Il faut donc tâcher de bien comprendre, de bien interpréter le Coran pour comprendre ce qu'il nous révèle. B .

Trois t y pe s d' ho mm es ■ Mais est-il prudent de laisser tout le monde interpréter Je Coran à sa gu ise? Tous les hommes en sont-ils capables? Non, répond Averroès.

Il y a trois classes d'e spri t: ceux qui sont capables de véritables démons­ trations, ceux qui ne s'adonnent qu 'à une vaine dialectique, sans jamais trouver de solution, ceux enfin qui ne peuvent atteindre que les vérités exprimées de manière simple et imagée.

Les premiers sont les philo­ sophes, les deuxièmes les théologiens, les derniers le peuple des fidèles. ■ Les expressions imagées du Coran conviennent parfaitement au peuple, qui a besoin d'être impressionné: nul besoin pour lui d'interpré­ tation.

Il est bon que les hommes croient que le paradis est un vrai jar­ din, que l'enfer est plein de flammes, que Dieu est assis sur un trône - cela frappe son imagination grossière - et motive sa volonté. 78 SZ1 Sé( ruen ce 8 • A v e rr o è s. »

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