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PHILOSOPHIE ET THÉOLOGIE DE L'ISLAM A L'ÉPOQUE CLASSIQUE

Publié le 18/06/2020

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« D'une pensée beaucoup plus originale et plus vigoureuse, al-Fârâbi mérite le surnom qu'on lui a donné, « le deuxième maître », c'est-à-dire : après Aristote. Né dans le district de Fârâb dans le Turkestan, d'origine persane, il a étudié la logique auprès de Yuhannâ ibn Hailân à Bagdad; après quoi il s'est appliqué à l'étude de différentes branches de la philosophie des mathématiques et de la musique. Il est allé à la cour de Saif al-Dawlah al-Hamdâni à Damas, où il est mort en 950. Sa production fut immense : des commentaires sur la plupart des œuvres d'Aristote, sur quelques traités d'Alexandre d'Aphrodise, des œuvres originales dont il faut signaler surtout : Les idées des habitants de la cité vertueuse, Conciliation de Platon et d'Aristote, Gemmes de sagesse, Aphorismes du politique, Grand traité de musique, Les conditions de la certitude, La grande rhétorique et Les lois de la poétique. ...»

« 1 / 2 VIII PHILOSOPHIE ET THÉOLOGIE DE L'ISLAM A L'ÉPOQUE CLASSIQUE par Abdurraman BADA WI lntroduètion de la philosophie grecque chez les Musul­ mans L'éveil de la pensée, aussi bien théologique que philoso­ phique, est étroitement lié à la diffusion, au pays .d'Islam, de la pensée grecque, A partir de la deuxième moitié du VIII 8 siècle, les .

traductions se .

succèdent à mi rythme toujours plus accéléré.

Déjà au milieu du xe siècle, le Corpus aristotelicum tout entier, trois dialogues de Platon, un grand nombre.de commentateurs des œuvres d'Aristote, des extraits des trois dernières Ennéades de Plotin, des para­ graphes appréciables tirés de quelques traités de Proclus, des recueils de sentences et apophtègmes, et surtout un très grand nombre des ouvrages apocryphes attribués à Aristote, Platon, et d'autres philosophes grecs mineurs - tous ces textes sont traduits en arabe : quelquefois directement du -grec; d'autrefois, par _l'intermédiaire du syriaque.

Parmi les traducteurs, il faut signaler les noms de Hunain Ibn lshâq, son fils Ishâq, Dosta Ibn Lûqâ, Yahyà Ibn Adyy, Ahû Uthmân ab-Dimashqî, Ibn Lurah et Ibn al-Bitriq.

Leurs traductions sont pour la plupart exactes et témoi­ gnent d'une profonde connaissance du grec ou du syriaque.

Ils tâchaient d'établir critiquement le texte et de le colla­ tionner sur plusieùrs manuscrits avant de commencer leur travail.

Aussi leurs traductions peuvent-elles nous servir 2 / 2. »

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