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ARNOTHY: J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir (Fiche de lecture)

Publié le 15/05/2020

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« ARNOTHY: J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir (Fiche de lecture) Le Livre de Poche », n° 2375 1.

L'auteur et l'oeuvredans leurs contextes 1.

L'auteur et l'oeuvre Christine Arnothy, née à Budapest d'une famille francophile (elle a appris le hongrois et le français simultanément), aété projetée dès sa plus tendre enfance dans l'Histoire. Elle a survécu au siège de Budapest (1944-1945) : pendant deux mois la ville était livrée à un gigantesque duel,occupée par les Allemands et assiégée par les Russes, chaque armée voulant y prouver sa supériorité.

Christineremplissait d'une écriture encore enfantine ses cahiers d'écolière dans la cave.

Elle écrivait à la lueur d'un lacettrempé dans du saindoux.

Ces cahiers sont la base de ce récit considéré par les universitaires du monde entiercomme un document humain et historique. J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir, traduit en vingt-trois langues, est devenu livre scolaire dans plusieurs pays et lecture conseillée dans la plupart des établissements scolaires.

Pour une jeunesse souvent fragile — qui faussesouvent les réalités de la souffrance, de la tristesse ou de la joie — J'ai quinze ans...

remet ces notions à leur placeexacte.A la parution de J'ai quinze ans..., en 1956 en France, et quelques mois plus tard pratiquement dans le mondeentier, la critique a salué la naissance d'un écrivain.Christine Arnothy, partie de Hongrie avec ses parents en 1948, s'est mariée très jeune avec l'un de sescompatriotes connu dans un camp de réfugiés.

Il n'est pas si facile de vivre, la suite de J'ai quinze ans..., racontel'histoire de ce mariage.Tout en étant ballottée par les événements, Christine Arnothy ne cesse d'écrire et poursuit de solides études de lalangue française, qui devient sa langue unique d'expression littéraire.

Conrad et Koestler avaient opté pour la langueanglaise.

Christine, nourrie de littérature française, suit les cours à la Sorbonne, tout en tentant de gagner sa vie.En 1954, elle rencontre et épouse une personnalité française et lui dédicace tous ses livres, entre 1956 et 1985(quatorze titres parus).

Christine Arnothy obtient des tirages exceptionnels, avec surtout — si nous prenons lapremière époque de la romancière à Paris — des livres qui comportent des messages contre toutes les sortes deviolence et de racisme.

L'idéologie de Christine Arnothy transparaît dans chacune de ses oeuvres.

Son idéal est laréconciliation humaine.Le Cardinal prisonnier raconte la vie imaginaire du cardinal Mindszenty à l'intérieur de l'ambassade américaine où ils'est réfugié, lors de la révolution de 1956.

La Saison des Américains est l'histoire d'une amitié que ni les intrigueshumaines ni aucune guerre ne peuvent casser.

Le roman commence au cimetière Saint-Laurent, en Normandie.

Il aété inspiré par le débarquement.

Le Jardin noir met en cause le sens de la responsabilité et décrit les tourmentsd'une Allemande qui se croit coupable parce que son père était nazi.

Les thèmes de notre monde en convulsionapparaissent sans cesse dans l'oeuvre de Christine Arnothy.La suite logique et littéraire de J'ai quinze ans...

est Jeux de mémoire, que Christine Arnothy a publié après la mortde son mari.

Claude Bellanger. 2.

La Hongrie : quelques dates, quelques faits Ce pays millénaire — dont le premier roi converti au christianisme a reçu une couronne du pape Sylvestre II (lacouronne de Saint-Étienne) — était, depuis l'arrivée des Magyars sur son territoire, exposé aux chocs historiques etpris en étau parmi les peuples slaves.

Ses terres riches, les habitants travailleurs et adorant leur territoire, tententun peu trop les voisins.

Mais ces Finno-Ougriens ne cessent de lutter contre l'adversité.La Hongrie, occupée pendant plus de cent cinquante ans par les Turcs, tombe sous la domination autrichienne audébut du XVIe siècle.

Après la première guerre mondiale, la Hongrie se retrouve du côté perdant.

Le traité deTrianon, le 4 juin 1920, attribue le Nord de la Hongrie aux Tchèques, l'Est aux Roumains, le Sud aux Yougoslaves.

LaHongrie perd 67,8 p.

100 de son territoire et 59 p.

100 de sa population.

De 1920 à 1941, le régent Horthy dirige lepays qui subit tous les défauts d'un système féodal.

En 1941, une alliance avec les Allemands provoque l'invasionrusse, et le retournement de la Hongrie contre les Allemands en 1944 survient trop tard.

Le siège de Budapest(1944-1945) est l'ultime conclusion d'une série de malheurs et de maladresses historiques.

Le siège de Budapest setermine le 13 février 1945 et la Hongrie, libérée des Allemands, se trouve, après les accords de Yalta, dans la zoned'influence soviétique.En 1956, interviennent des manifestations antisoviétiques : les Hongrois exigent la suppression de la police secrète,des élections libres, la liberté de la presse...

Le gouvernement recourt à l'aide soviétique.

Chocs sanglants d'octobre1956. Reprise en main brutale.

170 000 Hongrois émigrent.

Christine Arnothy se trouve déjà installée à Paris lorsque lesévénements de 1956 éclatent en Hongrie.

Après le grand choc de 1956, la Hongrie voit peu à peu son destins'améliorer.

Actuellement, la Hongrie est le pays de l'Est le plus prospère, le plus libre.

Des savants, des artistes, descinéastes participent tout aussi bien à la vie française qu'occidentale.

La Hongrie est un pays qui a donné naissance. »

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