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Armand GUILLAUMIN:SOLEIL COUCHANT A IVRY (ANALYSE DU TABLEAU).

Publié le 17/05/2020

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« Armand GUILLAUMIN SOLEIL COUCHANT A IVRY Des fumées menaçantes masquent un magnifique coucher de soleil, Guillaumin annonce 1 'ère industrielle.

En 1873, la campagne commence déjà à reculer devant la ville ...

Profitant de ses dimanches , Guillaumin, petit em­ ployé du ministère des Ponts et Chaussées, écu­ mait la banlieue parisienne à la recherche de paysages pour nourrir sa passion: la peinture.

l'HOMME Cet amateur doué partageait don c son temps entre son bureau , le café Guerbois, où se réu ­ nissaient ceux que l'on n'appelait pas encore «imp ressionniste s» mais «naturalistes», et l 'Académ ie suisse, où il apprit les rudiments de son art en compagnie de Cézanne et de Pissarro.

Dès 1 863, il les suit et expose au fameu x Salon des Refusés, où étaient regrou­ pées les œuvres de ceux qui n'avaient pas les honneurs du Salon officiel.

C'est ainsi que Guillaumin fut de toutes les batailles .

Il nous présente ici une vue de la Seine à Ivry.

En cette fin de siècle , ce coin de la ban­ lieue sud commence à se ressentir des effets de la révolution industrielle.

Guillaumin nous montre un coucher de soleil, hymne à la natu­ re que ponctuent, comme une menace , l es premières fumées des usines tout nouvellement implantée s.

l ' ŒUVRE Guillaumin ramène de ses excursions une moisson d' œuvres magnifiques, dans les­ quelles éclate un impressionnisme chatoyant dont les couleurs vives, les tons presque purs, comme au sortir du tube , annoncent déjà le fauvisme.

La touche large et peu précise , les parti pris osés de jouer d'une palette franche et la composition , dans laquelle il ne craint pas d 'opposer à un premier plan froid un second plan presque criard, créent un vé ri­ table choc visuel.

LA CRITIQUE Présenté à la Première Exposition impression­ niste , en 187 4, le tableau fit sensation par son côté très novateur.

Le critique Marc de Montifaud écrivait dans L'Artiste: «Malgré certaines sécheresses et tout en manquant Armand GUILLAUMIN 1841-1927 • Soleil couchant à Ivry • Huile sur toile 65 cm x 81 cm • Signé en bas, à gauche «A.

Guillaumin» (A et G entrelacés) • Peinte en 1873 • Localisation : Paris, musée d'Orsay • Expositions : Paris, 1874 de limpidité, Guillaumin relève d'un senti­ ment fin et très judicieux qui , par le contras­ te, arrache une vibration au coloris et parvient à créer un effet .

Ainsi, grâce à la froideur des premiers plans, l'artiste à redoublé toute l'intensité du couchant labo .uré par une fumée compacte .

» L'HISTOIRE Acheté par le docteur Gachet à Guillaumin , lorsque celui-ci séjourna à Auvers, le tableau fut légué au Louvre.

Il entra au musée du Jeu de paume en 1957, puis à Orsay en 1986.

Déjà la fumée cache le soleil.

Précurseur des écologistes , Guillaumin nous met en garde contre la pollution ...

LA COTE Les œuvres de Guillaumin étant nombreuses en vente publique, la cote s'en ressent, d'autant qu'il a toujours été considéré comme un impressionniste de second plan.

Il faut compter de 150000 à 500 000 F pour un tableau - La Seine à Alfortville a atteint le prix record de 598000 F à Londres, en 1991- et de 50000 à 70 000 F pour un pastel.. »

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