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Aristote (~384-~322 av. J.-C.): DE LA SENSATION À LA SCIENCE

Publié le 18/06/2020

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« ? Si la science est absolument certaine, et soustraite aux fluctuations de l'opinion (autre nom du savoir expérimental), c'est qu'elle atteint ce qui est nécessaire, ce qui ne peut pas être autrement qu'il est. Mais notons que le domaine de la pratique est celui des cas particuliers et changeants, où la science armée de ses principes universels et nécessaires doit être secondée par l'expérience, pour pouvoir s'appliquer aux cas concrets. Un bon médecin n'est pas seulement un savant, mais un connaisseur d'hommes. Car ce n'est pas l'homme en général qu'il soigne, mais des individus. 2. Les principes de la science A. Le principe d'identité ? La science procède par démonstration. Cette démarche exige des principes, des vérités premières et des règles. ? Parmi les premières vérités, citons le principe d'identité ou de non-contradiction, selon lequel une chose ne peut pas être et ne pas être simultanément telle ou telle : A ne peut pas être A et non-A. On rétorquera que le gland peut à la fois ne pas être un chêne et être un chêne en puissance. Il faut donc préciser : A ne peut pas être A et non-A simultanément, et sous le même rapport (ou d'un même point de vue). Ce principe est le fondement de toute logique et de toute discussion rationnelle : celui qui le nie se contredit ou bien ne peut même plus parler. Dire que A peut être A et non-A, c'est nier, tout en affirmant ce quel'on prétend être une vérité, la possibilité même de signifier quelque chose de stable. B. Les lois de la logique ? Il existe des règles de déduction qui doivent guider toute démonstration : elles régissent le passage d'une proposition à une autre, qui fait que d'une vérité* on peut aller à une autre. Aristote recueille toutes ses règles dans des ouvrages intitulés « organon », c'est-à-dire « outil » pour la pensée. ? On appelle ces règles « logique formelle », car elles ne regardent pas le contenu des propositions, mais la simple forme du raisonnement. Tout raisonnement de la forme « tous les X sont P, or Y est X, donc Y est P » est vrai formellement, valide. Cela ne préjuge en rien du contenu, qui peut être absurde (tout chat est un poisson, or un cheval est un chat, donc un cheval est un poisson). Il faut donc bien distinguer entre la rigueur formelle d'un raisonnement et sa vérité quant aux choses elles-mêmes. Mais il faut se méfier des erreurs formelles, qui sautent moins aux yeux (« tous les X sont P, or Y est P, donc Y est X » est non valide, formellement faux). ...»

« Aristote (~384-~322 av.

J.-C.) DE LA SENSATION À LA SC IENCE T ous les hommes ont par nature le désir de connaître ;. »

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