Analyse de : Qu'est-ce que tout cela veut dire, de Nagel Thomas
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
Né le 4 juillet 1937, Thomas Nagel est un philosophe analytique qui enseigne actuellement le droit et la
philosophie à l'université de New-York (NYU School of Law) conjointement avec Ronald Dworkin[1].
Formé à
l'université de Cornell (1958), d'Oxford (1960) et puis d'Harvard (1963) où il a fait son doctorat, Nagel a toujours
travaillé dans un large éventail de domaines de la philosophie, mais l'éthique, la philosophie analytique et
morale et la philosophie politique sont ses principaux intérêts[2].
Il s'intéresse beaucoup à l'application directe
de la philosophie morale par rapport à des questions contemporaines telles que l'avortement, l'action positive,
la liberté d'expression et les lois de la guerre.
Membre du comité de rédaction de l'Encyclopædia Britannica, il
publia plusieurs écrits dont son plus connu «What is it like to be a bat»[3].
Un autre de ses écrits, publié dans
l'Oxford press of New-York en 1987 s'intitule : «What does it all mean?» ou en français : Qu'est-ce que tout cela
veut dire? C'est sur un extrait de son introduction que l'analyse reposera.
Le concept premier de ce texte est la
philosophie alors que son thème est la préoccupation principale de la philosophie.
Dans cet extrait Nagel
analyse les réflexions des gens qu'ils aient une perspectives philosophique ou non, cherchant à comprendre au
final, quelle est la préoccupation principale de la philosophie?
Thomas Nagel a insisté sur le fait que la philosophie se distingue des mathématiques et des sciences.
Sa
thèse était que la préoccupation principale de la philosophie est de questionner et comprendre les idées
courantes que nous utilisons quotidiennement sans trop réfléchir.
Il utilise quatre arguments pour le prouver.
Tout d'abord il affirme qu'un philosophe n'a pas de méthode de démonstration en chiffres et nombres.
L'exemple qui lui sert de sous-argument est le suivant : «un mathématicien étudiera les relations entre les
nombres, alors qu'un philosophe demandera; qu'est-ce qu'un nombre? » bref un philosophe cherche
d'avantages à définir les valeurs, alors qu'un mathématicien ne fait que calculer ces valeurs.
Il insiste pour dire
que la philosophie ne peut se faire en chiffres et en calcul.
Ensuite, il insiste sur la pensée en elle-même par
exemple : un psychologue cherchant à savoir comment les enfants peuvent apprendre des mots en.
»
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