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La Terre vaine de Thomas ELIOT (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« Eliot travailla lui-même dans une banque, expérience qui ne lui plut guère si l'on en croit les imprécations contenuesdans La Terre vaine contre le monde de la finance et l'aliénation par le travail du bureaucrate.Le poème d'Eliot parut en 1922, quelques années après L'Ulysse de Joyce, où celui-ci utilise, lui aussi, plusieurslangues.

A la différence de Joyce, Eliot rédigea des notes tout à fait précieuses pour le lecteur, où il explique ungrand nombre des allusions littéraires de son poème. La Terre vaine (The Waste Land) propose une réflexion sur la perte du sens dans la société capitaliste. Stérilité du monde moderneCe long poème de T.

S.

Eliot, divisé en cinq parties, est un texte difficile dont l'hermétisme naît du caractèrediscontinu et morcelé des thèmes, des références implicites, des nombreuses citations de textes antiques (Ovide etHomère), religieux (Bible, légende du Graal, saint Augustin, mystiques hindous) ou poétiques (Dante, Baudelaire,Nerval, etc.), ainsi que de l'emploi de sept langues différentes non traduites dans le texte.

En voici un essai dereconstitution thématique.

La première partie, « L'enterrement des morts », propose un parcours des saisons danslequel le printemps, réveillant les humains de cette « mort » que constituent travail et habitudes, est la saison laplus cruelle.

« Une partie d'échecs » met ensuite en parallèle l'ennui qu'éprouvent les riches avec celui que viventles pauvres dans notre société.

Le titre de la troisième partie, « Le sermon du feu », fait référence à Bouddha, maisle monde contemporain a perdu, par son adhésion à la civilisation du profit, toute étincelle divine.

La brèvequatrième partie, « Mort par eau », évoque la fin de toute vie matérielle.

Enfin, « Ce qu'en dit le tonnerre » faitallusion au chemin d'Emmatis de l'Évangile et à la Chapelle Périlleuse, épisode d'initiation de la quête du Graal.

Letexte se met à parler toutes les langues et se termine par une invitation rituelle hindoue à la paix. Une quête du sensLes images récurrentes de La Terre vaine montrent une nature désolée, aride, où le sol est gelé, où le roc lissen'offre aucune ouverture, où l'eau apparaît dangereuse.

Les seuls animaux peuplant cet univers noir tiré de l'Enferde Dante, ouvrage abondamment cité, sont les rats, qui rongent les os des cadavres pourrissants et les chauves-souris, leurs équivalents ailés, ayant remplacé les anges du paradis.

Notre civilisation, intéressée par le seul profit,apparaît sous les traits d'hommes d'affaires et de dactylos fatiguées ainsi que de toute une population rongée parl'ennui.

C'est elle qui semble tenue pour responsable de ce néant.

Tel le Roi Pêcheur de la légende arthurienne,l'homme aurait perdu tout lien avec le divin.. »

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