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À la fin de la première partie de Psyché, deux des quatre amis, dont La Fontaine nous rapporte les propos, engagent un débat sur les mérites respectifs de la comédie et de la tragédie : Ariste affirme que « la comédie touche moins les esprits que la tragédie », Gélaste finit par répondre : « comme la tragédie ne nous représente que des aventures extraordinaires et qui, vraisemblablement, ne nous arriveront jamais, nous n'y prenons point de part et nous sommes froids, à moins que l'ouvr

Publié le 19/12/2021

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : À la fin de la première partie de Psyché, deux des quatre amis, dont La Fontaine nous rapporte les propos, engagent un débat sur les mérites respectifs de la comédie et de la tragédie : Ariste affirme que « la comédie touche moins les esprits que la tragédie », Gélaste finit par répondre : « comme la tragédie ne nous représente que des aventures extraordinaires et qui, vraisemblablement, ne nous arriveront jamais, nous n'y prenons point de part et nous sommes froids, à moins que l'ouvrage ne soit excellent... La comédie, n'employant que des aventures ordinaires, et qui peuvent nous arriver, nous touche toujours, plus ou moins, selon son degré de perfection ». Qu'en pensez-vous ?. Ce document contient 1117 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Français / Littérature.


« À la fin de la première partie de Psyché , deux des quatre amis, dont La Fontaine nous rapporte les propos, engagent un débat sur les mérites respectifs de la comédie et de la tragédie : Ariste affirme que « la comédie touche moins les esprits que la tragédie », Gélaste finit par répondre : « comme la tragédie ne nous représente que des aventures extraordinaires et qui, vraisemblablement, ne nous arriveront jamais, nous n'y prenons point de part et nous sommes froids, à moins que l'ouvrage ne soit excellent...

La comédie, n'employant que des aventures ordinaires, et qui peuvent nous arriver, nous touche toujours, plus ou moins, selon son degré de perfection ». Qu'en pensez-vous ? La comédie touche-t-elle plus ou moins que la tragédie ? Quel genre, et pourquoi, peut le plus toucher le spectateur ? I- La tragédie classique A- La catharsis • Aristote, La Poétique : « la représentation est mise en oeuvre par les personnages du drame et n'a pas recours à la narration; et, en représentant la pitié et la frayeur, elle réalise une épuration de ce genre d'émotions ». • Prenez en exemple une tragédie que vous connaissez Phèdre, Andromaque ...

D'où le recours au tragique : sentiment que l'homme éprouve quand il prend conscience des forces (divines, politiques, sociales, morale) qui le dominent, l'écrasent malgré la résistance qu'il leur oppose.

Dans la tragédie, tout est sous le signe de la fatalité, le dénouement est malheureux.

La tragédie a pour but de faire naître la terreur et la pitié chez le spectateur. B- Caractéristiques • Théâtre : respect des trois unités + vraisemblance et respect des bienséances.

Niveau de langue soutenu, voire précieux.

Unité de ton : une pièce tragique ne peut pas être burlesque.

Son ton doit être essentiellement dramatique, pathétique. • Personnages hors du commun.

Pas de roturiers, de bourgeois mais des dieux, demi- dieux, empereurs ; respect des trois unités Niveau de langue soutenu ; son ton doit être essentiellement dramatique, pathétique. • Exemple : héros racinien sous l'emprise d'une passion dévastatrice qui le détruit.

Évoquer la passion de Phèdre et son suicide par exemple => Soumis à des passions, des sentiments extrêmes, exacerbés (parfois, pas loin de la folie), le héros de tragédie n'est pas vraiment ambivalent.

Il est noble et doit lutter contre son destin.

Cf.

Phèdre qui, victime de Vénus, aime le fils de son mari.. »

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