« La justice est-elle une affaire d’État ? »

« Excellent sujet 👏 ! La problématique « La justice est-elle une affaire d’État ? » est un grand classique du bac de philo. On va donc construire une vraie introduction complète (amorce + définition des termes + reformulation du problème + annonce du plan), puis un plan détaillé en 3 parties et 3 sous-parties avec explications, citations et logiques de transitions. ️Sujet : La justice est-elle une affaire d’État ? 🪶 Introduction complète 💡 Amorce Depuis l’Antiquité, les hommes cherchent à vivre ensemble sans se nuire. Pour cela, ils ont créé des lois et des institutions chargées de dire le droit et de punir les fautes.

Mais ces lois, censées rendre la justice, ne sont pas toujours synonymes d’équité.

Car si la justice est rendue par l’État, est-elle pour autant au service de la morale et du bien commun ? 📘 Définition des termes La justice, d’abord, peut désigner deux choses : • une valeur morale, le fait de traiter chacun selon ses mérites et dans le respect de l’égalité ; • et une institution chargée d’appliquer les lois, donc une réalité politique et juridique. L’État, quant à lui, est l’organisation politique et juridique qui détient le monopole de la contrainte légitime (selon Max Weber) et qui assure le maintien de l’ordre et du droit dans la société. Se demander si la justice est une affaire d’État, c’est donc interroger le rapport entre morale et politique : la justice appartient-elle à la conscience de chaque individu, ou à l’État qui en fixe les règles et les sanctions ? ❓Problématique La justice, fondée sur des valeurs universelles, peut-elle être réduite à ce que l’État déclare légal ? Autrement dit : l’État est-il le garant de la justice, ou celle-ci dépasse-t-elle le cadre des lois humaines ? 🧭 Annonce du plan Nous verrons d’abord que l’État apparaît comme le fondement nécessaire de toute justice dans la société. Mais nous verrons ensuite que le cadre légal défini par l’État ne garantit pas toujours la justice morale. Enfin, nous montrerons que la véritable justice doit naître d’un dialogue entre les lois et la conscience, dans une recherche d’équilibre entre l’autorité de l’État et la responsabilité individuelle. ️ PLAN DÉTAILLÉ I.

La justice est d’abord une affaire d’État : elle fonde l’ordre social ️ Idée principale : sans État, pas de lois, donc pas de justice possible. 1.

L’État établit les lois qui permettent la vie en société • Pour Hobbes (Le Léviathan), sans État, c’est la “guerre de tous contre tous”. • L’État garantit la sécurité en imposant des règles communes. • Citation : « L’homme est un loup pour l’homme.

» → la justice ne peut exister que si une autorité supérieure établit et fait respecter le droit. 2.

La justice protège les libertés grâce à la loi • Selon Locke, la loi est une condition de la liberté : « Là où il n’y a pas de loi, il n’y a pas de liberté.

» • L’État crée les conditions pour que chacun puisse vivre librement sans nuire à autrui. 3.

L’État détient le monopole de la “violence légitime” • D’après Max Weber, seul l’État peut user de la contrainte pour faire respecter le droit. • Cela empêche la vengeance personnelle ou l’arbitraire. • Donc, la justice est une affaire d’État car il en garantit la cohérence et la légitimité collective. ️ Transition : mais si la.... »