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VAUGELAS, Claude Favre, seigneur de (6 janvier 1585-février 1650)

Publié le 23/05/2020

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VAUGELAS Claude Favre, baron de Pérouges, seigneur de. Grammairien français. Né à Meximieux-en-Bresse (Ain) le 5 janvier 1585; mort à Paris en février 1650. Fils du jurisconsulte Anthoyne Favre, qui fut à ses heures humaniste et poète et entretenait avec saint François de Sales des rapports très amicaux. Claude Favre fut élevé dans la maison paternelle et sous la direction éclairée de son père, puis fréquenta la petite Académie florimontane fondée par François de Sales et Anthoyne Favre. Entré au au service du duc de Nemours-Genevois, cousin du duc de Savoie Charles-Emmanuel, Claude Favre se rendit à sa suite à la cour de Turin, puis à Paris où il fît la connaissance du cardinal Du Perron et rencontra chez lui Malherbe et Coëffeteau — lequel devint son modèle. En 1615, Vaugelas publia la traduction des sermons de l’Espagnol Cristobal de Fonseca. Introduit à l’hôtel de Rambouillet, Vaugelas y devint le spécialiste des littératures étrangères, c’est lui qui y présenta le cavalier Marin. Sa carrière — qui était sa principale préoccupation — ne le conduisit cependant pas très loin; s’il fut nommé « gentilhomme entretenu de la Maison du Roy de France » et chambellan de Gaston d’Orléans, frère du roi, la pension qui lui était due au titre de ces charges ne lui fut qu’irrégulièrement payée et Vaugelas vécut dans la gêne et mourut insolvable. Il s’était fait cependant une solide renommée de linguiste et de grammairien. Membre, dès sa fondation, de l’Académie Française, Vaugelas, parce que le travail collectif que devait être le Dictionnaire — v. Dictionnaire de l’Académie Française — n’avançait pas et que Richelieu s’en impatientait, se vit chargé par ses collègues qui connaissaient ses Remarques sur la langue française, alors manuscrites — elles ne furent publiées qu’en 1647 — de la direction des opérations.

« VAUGELAS, Claude Favre, seigneur de (6 janvier 1585-février 1650) Grammairien Jeune homme dont la famille est attachée à la maison de Savoie, il est un temps élevé par François de Sales , est envoyé à quatorze ans continuer ses études à Rome pour trois années, puis, pour un an encore, à Paris.

A son retour à Annecy, il participe aux travaux de l’Académie florimontane, fondée par François de Sales .

En tant que chambellan de Gaston d’Orléans, il participe en 1612 aux négociations qui préparent le mariage de Louis XIII .

En 1619, la qualité des traductions qu’il a données de l’ œ uvre de Quinte-Curce, Histoire d’Alexandre , lui vaut un brevet de gentilhomme de la maison du roi et 2 000 livres de pension. Mais Richelieu supprime celle-ci dix ans plus tard, car Vaugelas a pris le parti de Gaston d’Orléans, qui s’est rebellé contre son roi.

Le cardinal admet son élection à l’ Académie française en 1634 mais ne lui redonne une pension qu’en 1639, après la publication des Observations .

En 1646, celles-ci deviennent les Remarques sur la langue française .

Elles établissent des règles pour la langue qui se fondent sur le bon goût de la cour et celui de la ville.

C’est à lui qu’incombe l’élaboration du Dictionnaire de l’Académie .

Ce labeur fondamental pour la langue française ne l’épargne pas de mourir endetté.. »

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