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Uruguay (2005-2006): La gauche s'installe

Publié le 30/09/2020

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« Uruguay (2005-2006): La gauche s'installe La gauche a passé sa première année au pouvoir, fait historique pour le gouvernement de Tabaré Vázquez.

L'économie du pays a accéléré son rattrapage, après la profonde récession des années 1999-2002, tirée par une croissance de 6 % du PIB et une conjoncture internationale favorable aux exportations agricoles. Pour répondre au déficit énergétique lié à l'augmentation du prix du pétrole, question cruciale dans le cadre la réindustrialisation, le gouvernement a signé des accords avec la Bolivie et le Vénézuela notamment, pour un accès avantageux au gaz. Sur le plan politique, la première année du gouvernement s'est soldée par un soutien important de son action (60 % d'opinions favorables en février 2006). Toutefois, le Frente Amplio (Front élargi) du président T.

Vásquez vivait une transition identitaire : composée à sa création de communistes, de socialistes, de Tupamaros (ex-guérilleros) et d'indépendants, cette coalition de gauche, devenant un acteur gouvernemental, a vu, d'un côté, l'extrême gauche commencer à se constituer en force d'opposition (sans représentation parlementaire) et, de l'autre, le président affirmer son autorité personnelle sur le parti (il a ainsi mis un veto au projet de légalisation de l'avortement en invoquant des raisons d'« éthique personnelle »). Par ailleurs, l'action du gouvernement a été marquée par quelques mesures très symboliques.

Dès sa prise de pouvoir, celui-ci a mis en place un « plan social d'émergence » (180 millions d'euros).

Il a également réinstallé le système de négociations paritaires (inexistantes depuis le coup d'État de 1973), qui s'est conclu par des augmentations significatives de salaires et par une reconnaissance des syndicats.

Au chapitre des droits de l'homme, pour la première fois depuis la fin de la dictature (1984), quelques pas importants ont été franchis en direction de la condamnation des crimes commis par les militaires et leurs alliés du Parti colorado.

Deux corps de « disparus » on été retrouvés, enterrés dans une enceinte militaire, et restitués à leurs familles. Et plusieurs hauts responsables de la dictature ont été traduits devant la justice, en même temps que des tortionnaires étaient extradés vers l'Argentine. Enfin, sur le plan de la santé, trois mesures ont laissé l'empreinte personnelle du président (lui-même cancérologue).

La première a fait de l'Uruguay le cinquième pays au monde où l'interdiction de fumer s'est imposée dans tout espace public clos.

La deuxième a fait du pays un pôle régional de la recherche médicale, avec la modernisation de son hôpital universitaire et l'installation, à Montevideo, de l'Institut Pasteur.

Le gouvernement a aussi mis en œuvre une profonde réforme du système de santé par un renforcement du système public et un changement du mode de financement des mutuelles, rendant l'accès aux prestations moins cher et plus équitable.. »

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