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Ubi non sis qui fueris, non est cur velis vivere Lorsqu'on n'est plus celui qu'on a été, à quoi bon vivre

Publié le 17/12/2021

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Ubi non sis qui fueris, non est cur velis vivere Lorsqu'on n'est plus celui qu'on a été, à quoi bon vivre. Ce document contient 179 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Citations.


« 16.

Ubi non sis qui f ueris, non est cur velis vivere Lorsqu'on n'est plus celui qu'on a été, à quoi bon vivre Cicéron (Epistulae adfami/iares, 1, 3, 4) citait cette maxime en tant que proverbe antique : Ribbec� la répertorie pa1111i les fragments comiqu es d'auteurs incertains (90 sq.), mais Rita Degl'Innocenti Pieri ni ( > 126, 1998, 4 7- 54) en fait, à juste titre semble-t-il, un fragment tragique -cette hypo­ thès e étant confir11iée par l'existence d'un passage similaire chez Euripide (cf.

Hécube, v.

349 sq.), où Polyxène, regrettant son ancienne existence de reine, se demande pourquoi il lui faudrait continuer à vivr e ; Erasme d'ailleurs (Adagia, l, 8, 45) replaçait la sentence dans un contexte tragique, en rappelant non seulement ce passage d'Hécube mais aussi d'autres passages semblables qui exprimaient le désir de mettre fin à son existence, sans que le passé y soit particulièrement regretté.

Ce concept revient notamment sous la plume de Cicéron, dans les Epistulae ad Atticum (3, 10, 2 ; 3, 15 9 8), chez Properce ( 1, 12, 11) et chez Ovide (Tristia, 3, 11, 25) et Cicéron affi1111e à nouveau dans le Pro ligario (7) qu'il faut rester identique à celui que l'on a été.

La sen­ tence cicéronienne fut reprise par F.

Bacon dans ses Essays (9, Of greal peace), avec un cum à la place de ubi, et elle est encore appliquée de nos jours à quelqu'un mort à la suite d'une pénible maladie ou d'une vieillesse débilitante.

L'expression française Etre égal à soi-même invite par contre à garder une certaine cohérence avec soi-même (cf.

n.

47).. »

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