Turkménistan (1993-1994)
Publié le 27/09/2020
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Turkménistan (1993-1994)
L'autorité incontestée du président Separmourad Nyazov (dont le titre officiel
est Turkmanbashi, "dirigeant des Turkmènes", et qui, au pouvoir depuis 1992,
s'est fait réélire, en janvier 1994, pour huit ans, recueillant 99% des
suffrages) a paru reposer à la fois sur une authentique popularité, sur des
loyautés ethniques et tribales et sur une relative prospérité économique
(comparativement aux autres républiques d'Asie centrale).
Malgré une forte présence militaire russe, Achkhabad a engagé une politique
d'indépendance fondée sur un équilibre des relations avec la Russie et avec
l'Iran et sur d'excellents rapports avec la Turquie.
La visite du président
iranien Hashemi Rafsandjani en octobre 1993 a été suivie de celle du chef de
l'État russe Boris Eltsine début 1994.
En février 1994, la revendication
pressante de Moscou, à savoir l'octroi de la double nationalité aux russophones
résidents, à finalement été acceptée sur le principe sans trop de regrets, le
Turkménistan présentant une forte homogénéité ethnique.
Sous couvert d'échanges conciliants, Achkhabad a poursuivi une politique
d'indépendance totale par rapport à l'ancienne puissance tutélaire.
Toutes les
forces russes stationnées sur le territoire sont passées sous commandement -
théorique - turkmène au début de 1994, à l'exception des troupes ayant conservé
un radar stratégique.
Une monnaie nationale, le manat, a remplacé le rouble
russe en octobre 1993.
A la même date, était officiellement adopté l'alphabet
latin.
Bien que membre de la CEI (Communauté d'États indépendants), le Turkménistan a
refusé de participer à la "force d'intervention unifiée" envoyée au Tadjikistan
et constituée de soldats du Tadjikistan, de la Russie, de l'Ouzbékistan, du
Kazakhstan et du Kirghizstan, sans que cela ait des conséquences dans les
relations avec Moscou.
Le développement économique (7,8% de croissance en 1993) est demeuré obéré par
une forte inflation (1 500%); l'introduction du manat a été un échec car la
monnaie n'a cessé de perdre de la valeur par rapport au rouble.
Le Turkménistan
dispose cependant d'une marge de manoeuvre dont ne bénéficie aucun de ses
voisins..
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