Trinidad et Tobago (1988-1989)
Publié le 27/09/2020
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Trinidad et Tobago (1988-1989)
La désunion de la coalition gouvernementale formée de quatre partis (National
Alliance for Reconstruction - NAR -, Democratic Action Group, Peoples' National
Movement, Tapia) n'a pas tardé à éclater et en février 1988, quatre leaders
politiques entraient dans l'opposition au sein de la NAR.
Dans ce conflit
politique, pour la première fois la question raciale (Indiens/Africains) est
apparue.
Désormais, la question est de savoir si le Premier ministre Robinson
peut continuer à exercer le pouvoir avec une base devenue très étroite.
La rationalisation des dépenses, entraînant la réduction de 45% à 25% des
traitements des fonctionnaires, a provoqué une forte opposition dans le pays.
La
réévaluation de 30% de la monnaie, destinée à obtenir des prêts du FMI et des
banques, a eu pour conséquence l'augmentation des prix et du chômage (21% des
travailleurs).
Les syndicats sont inquiets des facilités prévues pour la
création de nouvelles usines offshore et de zones de libre échange,
"productrices" de très bas salaires.
La capacité du gouvernement à restructurer
son économie servira de test pour le Premier ministre, qui doit par ailleurs
empêcher les tensions d'entrer dans une spirale de violence..
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