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Zimbabwé (1988-1989)

Publié le 30/09/2020

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« Zimbabwé (1988-1989) Depuis l'accord de fusion des deux partis politiques du pays, la ZANU (Union nationale africaine du Zimbabwé) et la ZAPU (Union du peuple africain du Zimbabwé), signé en décembre 1987 et ratifié en avril 1988, et le ralliement des députés blancs à la ZANU, le pays s'oriente vers un régime du parti unique de fait.

Les dirigeants de la ZAPU ont été intégrés dans un gouvernement pléthorique (cinquante-trois membres) permettant ainsi au pouvoir de "rabaisser" les leaders des factions de la ZANU.

Pour autant la corruption s'est amplifiée, provoquant le courroux d'un chef marginalisé de la ZANU, E.

Tekere, et des manifestations étudiantes jusqu'alors inconnues (21 et 23 octobre 1988). Si les mesures d'amnistie accompagnant l'accord ZANU-ZAPU ont permis de mettre un terme à l'insécurité qui régnait dans le Matabeleland depuis 1983, la RENAMO (Résistance nationale du Mozambique) a continué ses infiltrations sur la frontière orientale et a perturbé les travaux de réfection de la voie ferrée vers Maputo (13 mars 1988).

L'état d'urgence a été renouvelé pour la 23e année consécutive. Bien que l'agriculture continue à enregistrer des succès remarquables, relayés en 1988 par les bons résultats du secteur minier et la réussite des négociations sur l'accord douanier avec le Botswana (9 septembre), la situation économique reste préoccupante. L'engagement militaire du Zimbabwé au Mozambique (8 000 hommes) contribue fortement à l'accroissement du déficit budgétaire et réduit des possibilités d'investissement déjà compromises par un processus de désinvestissement privé qui s'est poursuivi en 1987-1988 (50 millions de dollars Zimbabwé). L'investissement public est fortement limité par le service de la dette (30% de la valeur des recettes d'exportation), ainsi que par l'importance des dépenses publiques pour le secteur social. Le chômage, en forte progression (900 000 chômeurs en 1988), touche notamment des étudiants et diplômés de plus en plus sensibles aux critiques adressées à un gouvernement déterminé à briser toute opposition.. »

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