23 résultats pour "tobago"
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Trinidad et Tobago (1989-1990)
Trinidad et Tobago (1989-1990) A la satisfaction du FMI, Trinidad et Tobago ont rempli leurs engagements, mais les devises étrangères étant épuisées ils ont dû envisager un nouveau prêt de 4,8 millions de dollars de T et T pour 1989-1991. A la suite des mesures d'austérité, la croissance a été de 2,1% en 1989. Les progrès ont surtout concerné les activités non pétrolières, l'agriculture, les transports et les communications. Mais un équilibre politique entre les deux îles doit être trouvé pour r...
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Trinidad et Tobago (1993-1994)
Trinidad et Tobago (1993-1994) Le gouvernement a perdu (appel du 28 octobre 1992) devant la Haute Cour contre les auteurs de la tentative de coup d'État de 1990; la Haute Cour a décidé l'application de l'amnistie gouvernementale, proposée alors, aux 113 membres du Jamaat-al-Muslimeen. De nouveaux impôts ont été annoncés dans la présentation du budget 1994 (7,1 milliards de dollars de Trinidad et Tobago pour les dépenses courantes et 667,3 millions de dollars de Trinidad et Tobago en dépenses de...
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Trinidad et Tobago (1987-1988)
Trinidad et Tobago (1987-1988) L'anti-américanisme hautain du nouveau Premier ministre, Arthur Napoléon Robinson, triomphalement élu le 16 décembre 1986, n'a pas tenu devant les réalités de la crise, le poids de la dette extérieure (1,7 milliard de dollars) et l'appauvrissement du pays. Les mesures draconiennes d'austérité n'ont pas empêché la montée de l'inflation, supérieure à 10%. En retard sur ses voisins en matière de tourisme, Trinidad a investi 50 millions de dollars dans la construction...
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Trinidad et Tobago (1996-1997)
Trinidad et Tobago (1996-1997) Le Premier ministre, Basdeo Panday, a su exploiter les scissions ayant eu lieu au sein de deux des trois principaux partis politiques pour bâtir une majorité plus stable que celle qui l'avait porté au pouvoir en 1995. Trois députés dissidents ont ainsi été nommés au gouvernement en février et en mai 1997. L'ancien Premier ministre A.N.R. Robinson a été choisi comme président (non exécutif) de la République en février 1997. En novembre 1996, une plus grande autonomi...
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Trinidad et Tobago (2004-2005)
Les hydrocarbures font progresser le pays
Trinidad et Tobago (2004-2005) Les hydrocarbures font progresser le pays L’expansion, en 2004, de 10,5 % du secteur énergétique (pétrole, pétrochimie et gaz naturel), représentant 80 % des exportations et 37 % des revenus publics, a encore renforcé la croissance (6,2 %). Trinidad a fourni aux États-Unis 77 % de leurs besoins en gaz naturel liquéfié (GNL). Les investissements étrangers ont augmenté de deux tiers, alors que le gouvernement se concentrait sur les créateurs d'industries locales. Le...
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Trinidad et Tobago (1992-1993)
Trinidad et Tobago (1992-1993) Le service de la dette et les dépenses publiques ont représenté, en 1992, 63% du budget. Le gouvernement a décidé, en février 1993, de suspendre les salaires des ministres, et de mettre en vente vingt-quatre entreprises publiques. Le Premier ministre a prévu une amélioration en 1993, non accréditée par les leaders syndicaux opposés au gel des salaires prévu. Le gouvernement a demandé à la Banque interaméricaine de développement (BID) un prêt de 140 millions de doll...
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Trinidad et Tobago (1990-1991)
Trinidad et Tobago (1990-1991) Une tentative de coup d'État organisée par un groupe musulman - au cours de laquelle le Premier ministre a été pris en otage - a échoué fin juillet 1990. Les élections locales prévues à la mi-septembre 1990 ont été repoussées. Un sondage effectué en novembre 1990 donnait 14% des intentions de vote à l'Alliance nationale pour la reconstruction (NAR, au pouvoir) contre 25% au Mouvement national du peuple (PNM, opposition). Au plan économique, après des découvertes pé...
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Trinidad et Tobago (1994-1995)
Trinidad et Tobago (1994-1995) L'économie a connu une vraie croissance en 1994 (4%), grâce à de bons résultats dans le secteur du pétrole et du gaz naturel, principales ressources du pays. Les privatisations, notamment de la compagnie aérienne BWIA (vendue à un groupe américain en février 1995), ont contribué à équilibrer le budget. Le pouvoir a renoué avec les exécutions capitales, en juillet 1994, pour combattre le crime, après quinze ans de suspension de la peine de mort. Il a eu gain de caus...
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Trinidad et Tobago (1991-1992)
Trinidad et Tobago (1991-1992) Aux élections législatives du 16 décembre 1991, l'Alliance nationale pour la reconstruction (NAR, au pouvoir) de Arthur Napoléon Robinson a obtenu 2 sièges, 13 sièges allant au Congrès national unifié, le Mouvement national du peuple (PNM, opposition) obtenant 45% des suffrages et 21 sièges. Son leader, Patrick Manning (45 ans) a été nommé Premier ministre. Le programme économique de la NAR et la tentative de coup d'État du groupe musulman Samaaral-Muslimeen (juill...
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Trinidad et Tobago (1995-1996)
Trinidad et Tobago (1995-1996) Le poste de Premier ministre est revenu à Basdeo Panday au terme des élections générales du 9 novembre 1995. Les deux principaux partis, le Congrès national uni (UNC) et le Mouvement national du peuple (PNM), ont obtenu le même nombre de sièges (17), le PNM (formation du Premier ministre sortant Patrick Manning) conservant la majorité des voix. B. Panday, premier hindou (communauté originaire de l'Inde, dominante) à accéder à cette fonction, a contracté une allianc...
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Trinidad et Tobago (1997-1998)
Trinidad et Tobago (1997-1998) La compagnie pétrolière Amoco a annoncé, fin 1997, la découverte de réserves de gaz offshore sans précédent (85 milliards de mètres cubes). En janvier 1998, elle a trouvé son plus grand champ de pétrole (jusqu'à 70 millions de barils) depuis vingt-cinq ans. Mais le cours mondial du pétrole s'est effondré début 1998, et le gouvernement a dû réviser à la baisse son budget calculé sur la base d'un prix trop optimiste. Le PIB, auquel le secteur de l'énergie contribue à...
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Trinidad et Tobago (1988-1989)
Trinidad et Tobago (1988-1989) La désunion de la coalition gouvernementale formée de quatre partis (National Alliance for Reconstruction - NAR -, Democratic Action Group, Peoples' National Movement, Tapia) n'a pas tardé à éclater et en février 1988, quatre leaders politiques entraient dans l'opposition au sein de la NAR. Dans ce conflit politique, pour la première fois la question raciale (Indiens/Africains) est apparue. Désormais, la question est de savoir si le Premier ministre Robinson peut c...
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TRINIDAD ET TOBAGO AU XXe SIÈCLE
Article encyclopédique TRINIDAD ET TOBAGO AU XXe SIÈCLE Déjà pôle économique et industriel des Caraïbes grâce à ses plantations de canne à sucre, le Trinidad est devenu un grand producteur de pétrole dans les années 1930, puis de gaz naturel. Avec la hausse du prix mondial de pétrole dans les années 1970 (chocs pétroliers), le pays est devenu riche. Tout au long du siècle, sa vie politique est animée par des immigrés venus des autres îles. Dans les années 1930, des grèves et des actions violente...
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Trinidad et Tobago (1986-1987)
Trinidad et Tobago (1986-1987) Le Mouvement national du peuple (PNM) avait conduit cette ancienne colonie britannique à l'indépendance en 1962, et dirigé le gouvernement sans discontinuer pendant trente ans. Son règne s'est achevé sur une cuisante défaite. Lors des élections législatives du 15 décembre 1986, George Chambers - qui avait succédé au "père de la patrie" Éric Williams, décédé en 1981 - a dû abandonner trente-trois des trente-six sièges du Parlement à l'Alliance nationale pour la reco...
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Trinidad et Tobago (1985-1986)
Trinidad et Tobago (1985-1986) Le temps des vaches grasses semble révolu. Pour la cinquième année consécutive, le PNB Per Capita a chuté en 1985. Les difficultés du secteur pétrolier expliquent largement ces contre-performances: la production offshore a reculé en 1985 à 9 millions de tonnes. Afin d'enrayer le déclin, le gouvernement a poursuivi son programme d'allégement des taxes sur l'extraction. La principale compagnie, Amoco, a salué cette ouverture en décidant, en mai 1985, d'investir 160 m...
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Trinidad et Tobago (1999-2000)
Graves accusations
Trinidad et Tobago (1999-2000) Graves accusations Le fougueux Premier ministre Basdeo Panday s'est opposé, début 2000, au président de la République, A. N. R. Robinson, lui reprochant son manque de coopération et le qualifiant, ainsi que d'autres personnalités du pays, d'"ennemi" de son parti, le Congrès national uni (UNC). En septembre 1999, le président de la Haute Cour de justice a accusé l'administration Panday de vouloir contrôler le pouvoir judiciaire. Le ministre des collectivités locales...
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Trinidad et Tobago (2001-2002)
Règlements de comptes
Trinidad et Tobago (2001-2002) Règlements de comptes En 2002, le pays a été paralysé par la crise née, en octobre 2001, du départ du gouvernement de trois ministres en rébellion contre le Premier ministre, Basdeo Panday, privant ce dernier de sa majorité parlementaire. Le 10«décembre 2001, des élections législatives anticipées ont octroyé au parti de celui-ci (Congrès national uni) et au Mouvement national du peuple (PNM, opposition) 18»sièges chacun au Parlement. Le président A. N. R. Robinson,...
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Trinidad et Tobago (2003-2004)
Violences et corruption
Trinidad et Tobago (2003-2004) Violences et corruption La montée de la criminalité, souvent liée à la drogue, ne cesse d’inquiéter dans ce pays riche en pétrole et en gaz naturel et pilier économique des Petites Antilles. Il s’agit surtout de meurtres et d’enlèvements de personnalités contre des rançons. En mai 2004, le fils d’un député de l’opposition a ainsi été kidnappé et tué. Mais la criminalité «en col blanc» était également ciblée. En mai 2004, deux anciens ministres, dont Brian Kuei Tung...
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Trinidad et Tobago (2005-2006)
La corruption et la criminalité prospèrent
Trinidad et Tobago (2005-2006) La corruption et la criminalité prospèrent Le chef de facto de l’opposition, Basdeo Panday, ancien Premier ministre, a été condamné à deux ans de prison en avril 2006 pour fraude fiscale. Dans ce pays industriel (pétrochimie, métallurgie) riche en hydrocarbures (80 % des exportations), deux ministres (Travaux publics, Énergie) ont démissionné (mai 2005, janvier 2006) et ont été inculpés de corruption. Le président du parti de gouvernement, le Mouvement national du...
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Trinidad et Tobago (2002-2003)
Fin de l'impasse politique
Trinidad et Tobago (2002-2003) Fin de l'impasse politique Après la paralysie du gouvernement qui avait été provoquée par le fait que les deux principaux partis avaient obtenu chacun 18 sièges aux élections parlementaires de décembre 2001, le Premier ministre sortant Patrick Manning et son Mouvement national du peuple (PNM, avec pour base électorale les descendants d'Africains) ont été confirmés au pouvoir lors du scrutin du 7 octobre 2002, obtenant cette fois 20 des 36 sièges. Basdeo Panday, lea...
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Trinidad et Tobago (2000-2001)
Un Premier ministre assiégé
Trinidad et Tobago (2000-2001) Un Premier ministre assiégé Le Premier ministre, Basdeo Panday, a gagné les élections générales du 11 décembre 2000, mais la victoire de son parti, le Congrès national uni (UNC), qui avait ohtenu 19 sièges au Parlement contre 16 pour l'opposition, est apparue menacée par la double nationalité de deux de ses nouveaux députés. Cela pouvait invalider leur élection. Le président A. N. R. Robinson a refusé, pendant six semaines (31 décembre 2000-14 février 2001), d'appr...
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Trinidad et Tobago (1998-1999)
Un Premier ministre allergique aux médias
Trinidad et Tobago (1998-1999) Un Premier ministre allergique aux médias Malgré une chute de la valeur des exportations de marchandises en 1998, à cause de la baisse des prix mondiaux du fer, de l'acier, du méthanol, de l'ammoniaque et du pétrole, le PIB a progressé de 1,9 point. Les perspectives étaient cependant plutôt sombres. Ainsi, dans l'industrie, un projet norvégien de fonderie d'aluminium de 1,6 milliard de dollars a été reporté. Mais la stabilisation, en mars 1999, du prix du pétrole (...