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Taïwan (1998-1999): Contacts prudents avec Pékin

Publié le 27/09/2020

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« Taïwan (1998-1999): Contacts prudents avec Pékin Les autorités de Taïwan et celles de la Chine populaire ont procédé à un dégel prudent au cours de la seconde moitié de 1998.

Les contacts au plus haut niveau ont repris après un long état de conflit causé par la visite du président Lee Teng-hui aux États-Unis en 1995 et la crise des missiles dans le détroit de Taïwan au début de l'année 1996, lorsque le Pentagone y a dépêché de puissants vaisseaux de guerre. La visite du président Bill Clinton en Chine populaire (juin-juillet 1998) a permis de poser à nouveau le problème.

L'impact a toutefois été négatif à Taipei, le chef de la diplomatie américaine appuyant la politique chinoise des "trois non": non à l'indépendance de Taïwan, non à une politique des deux Chine, non à la participation de Taïwan à des organisations internationales composées d'États souverains.

Plus tard, à Tokyo, le président chinois Jiang Zemin a tenté d'amener le gouvernement japonais à adopter la même position, mais le Premier ministre s'est contenté de dire qu'il n'appuyait pas l'indépendance de Taïwan. A la mi-octobre, comme représentant non officiel de Taïwan, Koo Chen-fu s'est rendu à Pékin et à Shanghaï où il a participé aux rencontres les plus importantes depuis la proclamation de la Chine populaire en 1949.

L'influent octogénaire, membre du Comité central du Kuomintang, a échangé une poignée de main symbolique avec Jiang Zemin.

Comme prévu, Koo Chen-fu s'est principalement entretenu avec son homologue Wang Daohan, chargé de représenter la Chine populaire de façon non officielle auprès de Taïwan.

Le Premier ministre chinois Zhu Rongji et le vice-premier ministre Quian Qichen ont également accueilli l'homme de confiance de Lee Teng-hui. Fortement encouragées par l'administration Clinton, ces rencontres n'ont toutefois pas eu de résultats spectaculaires, ni en termes concrets, ni même en termes de communiqué officiel.

Du côté de Pékin, aucune concession n'a été faite à sa province la plus riche.

Pour sa part, Taïwan a insisté, à son profit, sur le fossé de la démocratie qui sépare maintenant les deux parties. Sur le plan intérieur, les élections du 5 décembre 1998 à la mairie de Taipei ont pris la forme d'une véritable bataille rangée.

Ma Ying-jeou, candidat vedette du Kuomintang, a lutté contre le maire sortant Chen Shui-bian, homme politique très populaire défendant les thèses indépendantistes du Parti progressiste pour la démocratie (DPP).

Après une campagne coûteuse, où le président Lee Teng-hui lui-même défendait les couleurs du Kuomintang, cette formation a repris la capitale avec 51 % des voix.

Le Kuomintang s'est en outre assuré d'une meilleure majorité au Yuan législatif avec 123 des 225 sièges.

Les leaders de Pékin ont pu se réjouir du recul du mouvement autonomiste.

Mais cette consultation montre aussi qu'ils doivent tenir compte, dans leur désir d'unification, d'un défi encore plus grand: la démocratie consolidée chez les 21,8 millions d'insulaires. Malgré les tournées diplomatiques du Premier ministre Vincent Siew, et du ministre des Affaires étrangères Jason Hu, quatre pays ont rompu leurs relations officielles avec Taïwan en 1998.

La Macédoine est toutefois devenue son 28e allié.

Le dalaï-lama a annulé la seconde visite qu'il devait faire à Taipei;. »

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