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République tchèque (1998-1999) Un gouvernement fragile

Publié le 27/09/2020

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« République tchèque (1998-1999) Un gouvernement fragile La liesse populaire ne devait pas être de la fête lors du dixième anniversaire de la chute de l'ancien régime.

De gros nuages qui n'étaient pas prêts de se disperser ont noirci l'atmosphère du pays.

En 1998, le PIB est tombé à - 2,2 % et on a enregistré les résultats économiques les plus médiocres depuis la naissance de l'État.

La dynamique de la croissance du PIB était la pire parmi les pays post-communistes de l'Europe centrale.

Le chômage a augmenté de façon spectaculaire et touchait en mars 1999 8,4 % de la population active; il devrait atteindre 9,5 % à 10 % à la fin de l'année.

La production industrielle et les indices d'activité dans le bâtiment continuaient à baisser en février 1999, respectivement de 8,1 % et de 18,7 %, ainsi que la productivité du travail dans ces deux branches.

Les analystes parlaient de crise ou de récession pouvant encore s'approfondir.

Le rapport du gouvernement social-démocrate sur l'état du pays constatait que, selon les principaux critères économiques, la République se trouvait à peu près ramenée au niveau de l'année 1990... Bien entendu, le grand sujet du débat public a été de désigner les "coupables" de cet état de choses et les affrontements à ce propos n'ont pas contribué à la stabilité politique, pourtant si nécessaire.

Le pays avait un gouvernement fragile, car minoritaire, constitué par le vainqueur des législatives anticipées de juin 1998, le Parti social-démocrate tchèque (CSSD), et grâce à un "accord d'opposition" conclu entre les sociaux-démocrates et le Parti démocratique civique (ODS), au pouvoir jusqu'en 1997 et vaincu de peu lors des dernières législatives.

Cet "accord" qui a pu paraître "bizarre" pouvait être rompu chaque jour et un gouvernement majoritaire issu de la coalition de plusieurs partis représentés au Parlement, avec ou sans les sociaux-démocrates, pouvait voir le jour.

Une seule chose semblait sûre: toute coalition à venir excluait la collaboration avec le Parti communiste de Bohême et de Moravie (KSCM), pas assez enclin à prendre les distances nécessaires vis-à-vis de l'ancien régime communiste. Les nuages se sont encore assombris sous l'impact de la conjoncture internationale.

Le pays, sans référendum, a adhéré à l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique nord), où il a été admis le 12 mars 1999, peu avant le début des bombardements sur la République fédérale de Yougoslavie.

Le gouvernement a choisi un soutien assez tiède à cette opération, permettant toutefois le survol du territoire et le passage des convois militaires; le chef de l'ODS et président de l'Assemblée nationale, Václav Klaus, s'y était nettement opposé; 56 % de la population se déclarait contre cette forme d'intervention à la mi-avril 1999.

Le nombre d'opposants à l'adhésion à l'OTAN n'a cessé d'augmenter.

Publiquement, le gouvernement avait refusé toute participation à une éventuelle intervention terrestre.

L'allié le plus ardent de l'OTAN s'est révélé être le président Václav Havel.

La nouvelle guerre des Balkans a affecté les relations économiques extérieures, entre autres le tourisme, dont l'apport a représenté environ 7 % du PIB en 1998.. »

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